Les eurodéputés ont signé une résolution et voilà que ceux que cela
n’arrange pas crient à l’ingérence ! Qui sont ceux qui dénoncent cette
ingérence, qui disent préférer que les choses soient débattues
intra-muros et que le linge sale, si tant est qu’il y en ait, soit lavé
en famille ? Va pour la famille, mais quelle famille ? Celle qui avance
et que l’on a commencé à décimer dans les années 90 ou l’autre ? Celle
qui se fiche comme d’une guigne de ce qui fait hurler une rue qui ne
décolère pas depuis 9 mois ? Quand on a le sentiment que l’on atteint
enfin le bout et que l’on va, peut-être, pouvoir passer à autre chose,
un détail vient nous dissuader d’y croire en enterrant nos certitudes
toutes fraîchement construites. C’est là que mettre tous les problèmes
sur le dos des autres, de nos éternels ennemis, peut booster les espoirs
tâtonnants.
Qui sont donc ces puissances étrangères qui nous veulent tellement de mal, mais avec lesquelles nous entretenons d’étroites relations commerciales et chez qui nos oligarques vont investir l’argent, détourné, du contribuable, se soigner, s’éclater ou se réfugier comme le font les Bouchouareb, les Khelil, les Saâdani et j’en passe, quand ils se sentent menacés ? Je dis ça, je ne dis rien, parce que l’on a beau crier au scandale et s’élever contre ce que l’on qualifie d’ingérence étrangère, je ne saisis pas vraiment les subtilités qui se cachent derrière les dénonciations en question ! Je ne comprends pas très bien de quoi on parle. Parce que l’on ne fait que parler, n’est-ce pas ? Pourquoi, puisque c’est la souveraineté nationale que l’on défend, aucune mesure en guise de représailles n’est prise pour dissuader ceux qui se mêlent de nos affaires internes de revenir à la charge ? Les algériens entendent, régulièrement, parler de ces étrangers qui ne les aiment pas, ne leur veulent aucun bien et surtout pas qu’ils gèrent librement leurs richesses. Quand une question me turlupine parce que je ne la comprends pas, je m’arrête soit pour réfléchir à ce qui menacerait un pays comme l’Algérie, soit pour demander leur point de vue à plus avertis. Et devinez quoi ? Les avis sont loin d’être tranchés.
M. B.
Qui sont donc ces puissances étrangères qui nous veulent tellement de mal, mais avec lesquelles nous entretenons d’étroites relations commerciales et chez qui nos oligarques vont investir l’argent, détourné, du contribuable, se soigner, s’éclater ou se réfugier comme le font les Bouchouareb, les Khelil, les Saâdani et j’en passe, quand ils se sentent menacés ? Je dis ça, je ne dis rien, parce que l’on a beau crier au scandale et s’élever contre ce que l’on qualifie d’ingérence étrangère, je ne saisis pas vraiment les subtilités qui se cachent derrière les dénonciations en question ! Je ne comprends pas très bien de quoi on parle. Parce que l’on ne fait que parler, n’est-ce pas ? Pourquoi, puisque c’est la souveraineté nationale que l’on défend, aucune mesure en guise de représailles n’est prise pour dissuader ceux qui se mêlent de nos affaires internes de revenir à la charge ? Les algériens entendent, régulièrement, parler de ces étrangers qui ne les aiment pas, ne leur veulent aucun bien et surtout pas qu’ils gèrent librement leurs richesses. Quand une question me turlupine parce que je ne la comprends pas, je m’arrête soit pour réfléchir à ce qui menacerait un pays comme l’Algérie, soit pour demander leur point de vue à plus avertis. Et devinez quoi ? Les avis sont loin d’être tranchés.
M. B.