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Rubrique Soit dit en passant

Parce que, sans eux, l’arnaque est impossible !

Quand on se tire dans les pattes à l’intérieur, c’est qu’il y a urgence à se placer. Difficile de s’arracher à ce qui se passe au sein de celui qui a fait les beaux jours de tant de carrières. Celui qui contrôlait tout et sans l’aval duquel rien ne se pensait. Quelqu’un m’a dit, il y a quelques jours, que lorsque l’on n’avait rien à faire, on s’en prenait au FLN. Un parti auquel même les survivants de la guerre de Libération nationale à laquelle ils ont participé ne veulent plus être assimilés. 
De vous à moi, à quoi cela peut bien servir de militer au sein de l’ex-parti unique et qu’est-ce qui fait que l’on s’accroche, comme un malade, à une formation décriée par tous sauf par ceux qui pensent qu’il y a encore quelque intérêt à ne pas lâcher vraiment celle qui, sans gêne aucune, s’empresse d’enfourcher le nouveau cheval ? Un camp qui ne leur était pas inconnu, hier, tandis qu’ils lui rectifiaient allègrement le portrait. 
En vérité, il faut être bien naïf pour croire au moindre bouleversement dans les mœurs de ces hommes et femmes qui polluent l’atmosphère par leur imperturbable disponibilité et leurs détestables pratiques mais n’empêcheront pas la décantation de se faire. Soutenir, soutenir, encore et toujours soutenir et surtout, se souvenir que pour survivre il faut épouser la démarche à la une sans jamais en discuter le contenu. Sinon à quoi d’autre s’accrocher, pour démontrer que l’on a encore les moyens de renaître de ses échecs ? Voilà un parti qui ressemblerait à s’y méprendre à ces sinistres zaouïas où il est hors de question de remettre en cause la descendance qui fructifie l’héritage. 
En parallèle, il y a toutes ces organisations où ceux qui mènent la danse ont un profil identique. Il se dit que, lorsqu’ils ont du temps à perdre, ceux qui refusent de battre en retraite viennent se joindre à la meute pour gagner en contenance. Les choses se passeraient toujours ainsi, là où l’on ne manque jamais de rebondir, lorsque les autres pensent que l’on est fini. Là où l’on dispose des ressorts qu’il faut pour imposer sa pérennité et faire illusion quant à son ascendant sur la façon dont les choses s’organisent au pays.
M. B.

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