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Rubrique Soit dit en passant

Pas le choix ! Quand faut y aller, faut y aller !

Des promesses, des promesses, encore et toujours des promesses ! On se demande si ceux qui les font sont sérieux. Moi, je veux bien y croire. Je suis certaine de ne pas être seule à en avoir envie. Parce que l’on n’a pas d’autres choix, que le mal est invisible à l’œil nu et que l’on ne peut pas s’en prendre à lui, ni physiquement ni par n’importe lequel de ces moyens dont on userait volontiers pour se défendre de celui qui est, pour l’heure et partout ailleurs, identifié comme l’ennemi numéro un !
 Je n’avais jamais réalisé que dans l’immeuble où j’habite, on savait tromper l’ennui et de façon aussi joyeuse. J’ai entendu une belle musique, diffusée de façon à pénétrer chez les voisins et à être partagée par tous. 
La cour intérieure s’est animée, ce jour-là, pour tromper un ennui et une peur difficiles à dompter, avouons-le humblement ! C’est désormais fait et c’est, franchement, pas mal agréable. C’est même drôlement réconfortant. Quand on ne croise personne ni dans la cage d’escalier ni dehors, on prend des nouvelles autrement ! Vive la musique ! Dans un pays en pleine descente aux enfers, là où l’on ne sait pas sur qui on pourra compter en cas d’urgence absolue, partager avec autrui autant de calme que de musique aide à évacuer momentanément les questions embarrassantes, mais dont on sait qu’elles reviendront, inévitablement, sur le tapis à la prochaine nouvelle alarmante. 
J’ai évoqué, hier, ceux de nos compatriotes, médecins de leur état, poussés à l’exil ! En même temps que j’en parlais, je pensais à ceux que l’on n’avait eu aucun scrupule à violemment brutaliser lorsque, en 2018, ils étaient sortis réclamer de meilleures conditions d’exercice de leur métier pour une meilleure prise en charge de leurs patients et sans rougir de leurs conditions de vie ! Personne n’ignore ce dont l’Algérie et ses hôpitaux ont été amputés au fil des ans. Comme si la dernière épidémie de choléra n’avait pas assez alerté sur l’état de ces derniers, transformés en mouroirs, nous voilà de nouveau livrés pieds et poings liés à l’indigence des équipements avec lesquels le corps médical, dos au mur, est contraint de composer.
M. B. 

 

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