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Rubrique Soit dit en passant

Rendez-moi mon médicament (fin)

Le ministère de la Santé est pris à partie depuis quelques mois. Des médecins lui réclament de meilleurs moyens d’exercer leur métier, ce qui leur vaut sympathie et condamnation à la fois. En complément à ce que j’ai écrit hier et parce qu’il y avait fort à dire à ce sujet, je vais essayer d’en dire un peu plus sur ce secteur abandonné en partie à l’informel. Que l’on ne vienne donc pas nous raconter qu’il n’y a aucune tension sur les médicaments.
Elle serait même longue la liste de ceux qui auraient été retirés de la nomenclature par les responsables du département, dans un souci d’économie, au mépris total des spécialistes concernés par la prescription d’un traitement précis et de malades dont la santé dépend de la prise de certains d’entre eux.
L’idéal serait d’en faire un inventaire avec l’aide d’un pharmacien qui n’aurait pas pour seul intérêt d’écouler un maximum de produits. Ceux qui rapportent le plus relèvent, généralement, de la parapharmacie. Si je parle du pharmacien, c’est parce qu’il est le mieux placé pour savoir ce qu’il lui est servi par l’importateur ou les laboratoires nationaux et qu’il est, en d’autres termes, le seul à pouvoir comparer ce qui est demandé par le praticien et ce dont, lui, dispose. Je ne parlerai pas des réactifs qui manquent à certains laboratoires d’analyses et des bilans incomplets que ces derniers sont astreints d’offrir. Lorsque j’en ai discuté avec des professionnels de la santé, on m’a parlé de médicaments sous-dosés et dont le faible effet expliquerait que l’on en augmente les prises, ce qui serait à l’origine de leur rareté dans les officines.
Quant aux médicaments à large spectre, le cas de l’Avlocardyl a été cité comme exemple parce que prescrit à la fois en cardiologie, en neurologie et en endocrinologie. Pour en arrêter l’importation, seuls les cardiologues auraient été consultés.
Pas l’endocrinologue sachant qu’il est indispensable dans certains cas d’hyperthyroïdie, ni le neurologue qui le recommande pour traiter certains cas de tremblements. On le trouve dans le circuit informel. La boîte est cédée à 5 000 DA. Il était vendu à environ 200 DA.
M. B.

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