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Rubrique Soit dit en passant

«Slalomer à travers le plastique» (1)

J’avoue avoir un faible pour certains courriers qui ont pour eux de mettre dans le mille comme de participer au débat. Il était peut-être temps que je le dise à ceux d’entre vous qui pensent avoir plus de chance en envoyant le même texte à d’autres collègues du journal. Ne m’en veuillez pas, mais j’ai pour principe de n’exploiter que ce qui m’est adressé personnellement et ce qui ne me parle pas de la fonte des glaces alors que le choléra n’a toujours pas dit son dernier mot chez nous. Je ne veux pas dire que le dérèglement climatique me laisse de marbre.  Du tout ! Il mérite, au contraire, mieux qu’un ou deux billets. Je préfère, par conséquent, laisser cette catastrophe qui menace la planète aux soins des climatologues et autres experts dont le pays ne manque pas. On pense toujours à notre propos que nous avons le sens du drame trop développé. Admettons que ce soit le cas ! Pourquoi ne pas prendre l’avis de ces personnes extérieures tout juste de passage chez nous ?  Le lecteur dont j’aimerais partager avec vous le message nous dit son amertume  et sa déception à l’issue de deux semaines de vacances dans son pays.  
«Je ne veux pas paraître capricieux par l'appréciation d'une situation que je juge insupportable alors même que je vis loin le reste de l'année. Mais le cœur lourd, celui qui vous arrache des larmes à travers le hublot, ne peut être qu'algérien, surplombant les brumes algéroises et ses habitations reculées, aux terrasses inachevées. Algérien, par le poids encombrant de son héritage, ces successions qui n'ont de cesse de paralyser des wilayas entières, faute d'entente, de dialogue et de raison. 
Deux semaines à Cherchell. La ville s'est enlaidie, croulant, comme beaucoup de localités, sous les immondices que l'incivilité persiste à entretenir. Oh que j'en ai vu des travailleurs en allant courir, au petit matin, jusqu'à la plage de Tizirine. Mais après leur coup de balayette, le détritus reprend son droit de cité. Du gobelet de café goudronné au pot de glace, tout se jette à travers le mode de transport que l'on emprunte, en trolley ou à pied, ou depuis les taxis clandestins toujours pressés.» 
M. B.

 

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