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Rubrique Soit dit en passant

Tout le monde n’est pas soumis aux mêmes restrictions

Prendre quelques jours de repos pour regarder de plus près sa déprime. Pour l’interroger sur ce qu’il faudrait lui sacrifier. Pour l’encourager à disparaître. C’est ce que chacun de nous essaie de faire à un moment ou à un autre ! Durant quelques jours, nous nous sommes, mon spleen et moi,  aménagés du temps. Et nous avons échangé longuement, sans parvenir à dégager les réponses qui aideraient à en finir avec lui. Il en fallait peut-être davantage. Sauf que, lorsque le bourdon persiste et que l’opportunité d’en être délivré ne vient pas assez vite, on se résout à  retourner aux choses communes. On renoue avec les problèmes qui nous agitent en attendant de se réconcilier avec ce qui nous échappe. En attendant d’apprivoiser ce qui pousse à la mélancolie, quand on ne sait plus faire autrement ! Cette digression n’était pas inutile puisqu’elle m’aura permis de dire ma résignation à revenir à ce qui m’avait poussée à baisser le rideau, le temps de renouer avec l’inspiration. Comme la Covid-19, par exemple. Où en sommes-nous, au fait, avec ce mal qui n’effraie pas tant que ça et qui, pourtant, continue d’emporter à tour de bras ? Comment évolue le système de défense mis en place pour empêcher le nombre de victimes d’augmenter ? À quel rythme se font les dépistages ? Est-ce que l’on dépiste massivement ou est-ce que, puisque tout va bien, dans le meilleur des mondes, on ne dépiste quasiment plus, histoire de faire quelques économies ? D’éviter de se ruiner en PCR et autres tests moins catégoriques mais efficaces quand même si l’on n’a pas envie de faire l’autruche. C’est la réalité !  Un coup ça va et un coup pas du tout ! On ne sait plus qui croire ou à quoi s’accrocher. Un coup, on vous affirme que c’est la désescalade et un autre, on annonce craindre une quatrième vague ! La communication étant ce qu’elle est, avec la tendance des gens à mettre en doute toute information qui vient d’en haut, chacun n’en fait qu’à sa tête. Demain, je raconterai comment, par le plus pur des hasards, j’ai eu à côtoyer des lieux, privilégiés, qui n’ont jamais été concernés par les mesures dictées par la pandémie. 
M. B.

 

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