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Rubrique Soit dit en passant

Une journée peu ordinaire !

Avant-hier, c’était le premier 5 Juillet sans Bouteflika. Comment ne pas s’en réjouir sans avoir l’air de crier victoire trop tôt ? Quand on part du principe que, durant 20 ans, cette date a été commémorée en aparté et peut-être même pas,  il y a de quoi applaudir les performances de la rue qui y est allée, bien consciente que rien n’est acquis. 
Terminées les réjouissances réservées au clan régnant et aux alliés prêts à tout pour ne pas tomber du train ? Avant ce vendredi, personne n’avait envie de fêter quoi que ce soit. Il n’y avait aucune raison de se réjouir. Même le 5 Juillet, la fête de l’indépendance, avait fini par ne rien symboliser pour le citoyen lambda. Pour ce que le triomphe sur l’occupant avait apporté au commun des Algériens ! Une date essentielle à la mémoire qui avait fini par n’appartenir qu’à ceux qui se sont joués du destin de toute une nation. 
Cette année, l’anniversaire avait un autre goût ! Pas celui d’une victoire effective sur un système pas encore à bout de souffle, mais tout de même ! Rien, ce jour-là, n’aurait pu faire taire la clameur dans son intention de damer le pion aux chantres du nationalisme et des grossières manœuvres pour monopoliser l’Histoire. Toutes les combines qui restent à explorer auraient de beaux jours devant elles. Ceux qui ont précédé la situation actuelle ont voulu, à tout prix, nous vendre, en Bouteflika, un incontestable envoyé de Dieu. 
Avec des discours qui défiaient la raison, on en était presque à comparer cette attitude avec celle de l’ex-FIS qui menaçait les récalcitrants en affirmant que voter contre lui équivaudrait à voter contre Dieu ! Ould Abbès, premier du genre à s’être inspiré de l’idéologie meurtrière, en a contaminé d’autres sans que triomphe sa démagogie. Avant la marche de ce vendredi 5 juillet, beaucoup d’entre nous se sont demandés si une date pareille n’allait pas dissuader les forces de l’ordre de réprimer la commémoration. A entendre le haut commandement militaire, on pourrait croire qu’il est seul à se soucier de l’avenir et à savoir comment gérer le pays. 
A moins qu’il ne nous prenne tous pour des mineurs irresponsables, dont il serait apte à corriger les travers.
M. B.

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