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Brahim Si Amar (Milieu de terrain de l’AS Aïn M’lila) «Après le MCA, faire aussi bien contre l’USMA»

À 32 ans, Brahim Si Amar est devenu une pièce essentielle au sein du milieu de Aïn M’lila qui a bien démarré le Championnat en tenant en échec le MCA, un favori pour le titre et chez lui au 5-Juillet. Mais pas le temps de savourer cet exploit que Si Amar reviendra à Alger pour défier le champion en titre usmiste.
Le Soir d’Algérie : L’ASAM a tenu en échec le MCA au 5-Juillet. C’est dû à une bonne préparation ?
Brahim Si Amar :
Non, au contraire, on a démarré la préparation un peu en retard. Après quatre semaines de travail, on a affronté le MCA. Mais on a beaucoup trimé et tous les joueurs, que ce soit les anciens ou les nouveaux, tout le monde a ramé dans le même sens.
Quel est l’objectif de l’ASAM cette saison ?
Nous avons deux objectifs, le maintien d’abord et, ensuite, essayer d’aller le plus loin possible en Coupe d’Algérie. Mais en ce qui concerne le maintien, on veut l’assurer à l’aise pour ne pas souffrir lors des dernières journées du championnat.
Cela veut dire une possible place au milieu du tableau ?
Oui, pourquoi pas ? Une bonne place au milieu du tableau nous permettrait d’évoluer à l’aise.
Le calendrier n’a pas été tendre avec vous. Après le MCA, ce sera la JS Saoura dont la date n’a pas encore été fixée mais surtout le champion en titre, l’USMA.
Oui, ce sera encore un déplacement difficile à Alger. Mais de toute façon, on est obligés d’affronter toutes les équipes, quel que soit le calendrier. On essayera de faire aussi bien face à l’USMA.
Mais en début de championnat, il vaut mieux affronter un nouveau promu que le champion en titre ?
Toutes les équipes sont difficiles à jouer et on va s’adapter au calendrier.
Que pensez-vous de cette équipe du MCA qui est donnée favorite pour le titre ?
Oui, au vu de son effectif, le MCA ne peut être que favori. Le problème pour les Mouloudéens, c’est que tous les clubs sont très motivés quand ils les affrontent. Ils sont bien préparés et c’est ce qui va leur rendre difficile l’objectif de remporter le titre.
Ce championnat s’annonce difficile pour toutes les équipes ?
Nous sommes qu’au début du championnat et nous ne pouvons rien dire pour le moment. Tout le monde part à chances égales.
En ce qui vous concerne et à 32 ans, avez-vous des regrets sur le passé avec le MOC et la JSK, notamment ?
Si Nour Benzekri avait été au MOC, je n’aurais jamais quitté ce club. Ensuite, je pense que je n’ai pas trouvé un environnement idéal pour exprimer mes qualités dans certains clubs.
sans fausse modestie, si Benzekri avait été mon entraîneur tout au long de ma carrière, j’aurais certainement eu l’occasion de revêtir le maillot national.
Et aujourd’hui, votre coach c’est Azzeddine Aït-Djoudi. Comment le jugez-vous ?
Aït-Djoudi a ramené un plus à l’ASAM.
Dans quel domaine ?
Dans tous les domaines, que ce soit la communication ou au niveau des entraînements. Sa méthode est très rigoureuse.
Il est proche des joueurs qu’ils considèrent comme des amis, des frères ou ses propres enfants.
C’est votre dernière saison à Aïn M’lila, puisque vous serez en fin de contrat au mois de juin prochain. Vous y pensez ?
Non, pas du tout. Je suis concentré sur les rencontres de l’ASAM en championnat. J’aurai tout le temps de penser à mon avenir, en fin de saison.
Propos recueillis par Hassan Boukacem

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