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Au lendemain du sacre de la France en Ligue des nations Bleu ciel à un an du Qatar, avec Benzema en bonne étoile

Avec la Ligue des nations, les Bleus ont regoûté à l'ivresse d'un titre et remis un pied dans le gotha européen, avec Karim Benzema en buteur affamé, la fraîcheur d'un effectif renouvelé mais des automatismes à peaufiner, un an avant de défendre leur étoile au Qatar.

Sacré caractère
Menée 2-0 par la Belgique en demie (3-2), encore devancée au score par l'Espagne en finale dimanche (2-1), l'équipe de France a renversé la table en même temps que les certitudes de ses adversaires, parfois meilleurs qu'elle dans le jeu, pour s'offrir un trophée près de trois mois après l'Euro raté. «Quand une équipe vient de marquer normalement l'autre est K.-0., c'est le moment de remuer le couteau dans la plaie», a constaté avec dépit Luis Enrique, sélectionneur d'une «Roja» rattrapée deux minutes seulement après avoir ouvert le score. La France a montré «ce caractère et cet état d'esprit indispensables pour aller chercher un titre», a apprécié son homologue Didier Deschamps. Des ingrédients à conserver au frais en vue du rassemblement de novembre, où les Bleus n'auront besoin que d'une victoire, contre le Kazakhstan ou en Finlande, pour se qualifier pour le Mondial, programmé fin 2022. Au Qatar, les Bleus feront de facto partie des favoris, surtout après ce titre décroché face à deux nations majeures.

Benzema, le phare
S'ils n'ont pas coulé face aux Belges puis aux Espagnols, les Tricolores le doivent en partie à leur phare d'attaque, Karim Benzema. L'attaquant du Real Madrid a amorcé la révolte en demi-finale, en marquant le premier but français puis en offrant le ballon du penalty à Kylian Mbappé pour l'égalisation. C'est lui aussi qui égalise face à la «Roja» d'une frappe lointaine teintée de talent et d'abnégation. Rappelé avant l'Euro à la surprise générale, l'avant-centre de 33 ans tire ses coéquipiers vers le haut, les encourageant ou les orientant si besoin. Et si l'ex-banni fera face à la justice française ce mois-ci dans «l'affaire de la sex-tape», c'est pour l'heure le cadet de ses soucis. «Revenir avec cette équipe et gagner me rend très heureux. C'est la récompense de beaucoup de travail et aujourd'hui, je peux savourer ce trophée avec mes coéquipiers en sélection. Cela me donne beaucoup d'ambition avec cette équipe», a-t-il réagi après son premier titre gagné avec les Bleus.

Effectif rajeuni
Les perspectives sont d'autant plus belles que Didier Deschamps a su rajeunir son effectif après l'Euro, avec quelques promesses d'avenir. Au milieu, Aurélien Tchouaméni (21 ans) a offert une alternative intéressante à l'inamovible duo Pogba-Kanté en l'absence du second pour Covid-19. En défense, Jules Koundé (22 ans) et Theo Hernandez (24 ans) ont joué sur leur profil spécifique pour s'intégrer sans complexe au nouveau système tactique à trois défenseurs centraux, déployé avec succès depuis trois rencontres. Et d'autres espoirs poussent : Moussa Diaby, Dayot Upamecano et Mattéo Guendouzi ont décroché leur premier trophée international avant leur 5e sélection, faisant oublier d'anciens habitués tels Olivier Giroud, Moussa Sissoko, Clément Lenglet, Kurt Zouma ou Nabil Fekir. Par rapport à l'Euro, «les joueurs ne sont pas tous les mêmes, il y a de l'effervescence, de la concurrence. La meilleure vitamine, c'est de gagner des titres», a souligné Deschamps.

Fragilités et automatismes
S'il a réfuté l'hypothèse d'un «manque de confiance» postérieur à l'Euro, Deschamps a reconnu que «le système (était) encore perfectible» et demandait «des ajustements». Son schéma à trois défenseurs centraux et deux latéraux en mode «pistons» lui permet certes de recentrer son trio offensif Griezmann-Benzema-Mbappé, mais sa défense a parfois trop reculé, s'exposant à la puissance de Romelu Lukaku jeudi ou à la vitesse de Mikel Oyarzabal dimanche. «Avec plus d'automatismes, on peut avoir moins de difficultés face à ce genre d'équipe», a assuré Deschamps. Cela vaut aussi pour l'animation offensive : en neuf titularisations, le «triangle d'or» cherche toujours son match référence et fonctionne par intermittences, souvent en réaction. «C'est vrai qu'on doit faire mieux, on le sait, mais le résultat, c'est la victoire à la fin. Si c'est comme ça qu'on doit gagner, pourquoi pas», a évacué Paul Pogba. Les Bleus ont encore 13 mois pour trouver leurs marques.

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