L'ASM Oran peine toujours pour signer sa première victoire de la saison en Ligue deux de football et se voit contrainte de revoir à la baisse ses ambitions, au moment où la direction du club écarte tout changement à la barre technique, a-t-on appris lundi de cette dernière. Les Oranais, qui avaient démarré le championnat avec la ferme intention de retrouver l’élite qu’ils ont quittée à l’issue de l’exercice 2015-2016, continuent de manger de leur pain noir, comme l’atteste leur position actuelle au classement du Groupe Centre-Ouest. Ils occupent la 14e place (premier potentiel relégable) avec seulement cinq points obtenus en huit journées. Samedi, la formation de M’dina J’dida a failli d’ailleurs s’incliner pour la quatrième fois de la saison, après avoir patienté jusqu’au temps additionnel pour égaliser sur le terrain du WA Tlemcen. Un nul au goût d'une défaite, estime-t-on dans l’entourage du club. Et si en début d’exercice l’entraîneur Hadj Merine, dont le contrat a été renouvelé l’été passé, avait évoqué la non-qualification des nouveaux joueurs pour justifier les résultats en dents de scie de son équipe, il n’a plus aucun alibi cette fois-ci, vu qu’il dispose, depuis la quatrième journée, de la totalité de son effectif, fait-on remarquer de même source. Connue par son école de football qui a tout le temps alimenté les différents clubs de l’élite par des jeunes talents, l’ASMO envisageait de mettre un terme à plusieurs années d’absence de la Ligue 1. Mais voilà qu’elle se retrouve contrainte d’abandonner vite la course à la montée et se consacrer à celle du maintien.
