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Rubrique Sports

Espagne-Portugal Diego Costa a essayé, mais il n'y a qu'un Cristiano Ronaldo

Un triplé contre un doublé: Diego Costa aurait bien voulu être la star du choc du premier tour du Mondial-2018, mais il n'y a qu'un Cristiano Ronaldo. Le Portugal-Espagne (3-3) de vendredi à Sotchi l'a prouvé. 
Un même roi pour deux pays? L'idole du Real Madrid a conquis un nouveau territoire en marquant pour la première fois face à la Roja un incroyable triplé qui le hisse encore au-dessus de ses problèmes, nombreux avant le tournoi. Le Portugais avait d'abord laissé entrevoir son envie de quitter la Maison blanche après une finale de la Ligue des champions où Gareth Bale lui avait volé la vedette. Outre le joueur, le contribuable a aussi été attaqué. A quatre heures du coup d'envoi a filtré l'information selon laquelle ses avocats ont trouvé un pré-accord avec la justice pour mettre fin aux poursuites pour fraude fiscale. Le tarif, une amende de 18,8 millions d'euros et deux années de prison avec sursis, a de quoi peser sur le sourire ultra bright de «CR7». Et pourtant, sur le terrain, l'attaquant aux 84 buts en 151 sélections a enfin brillé dans un Mondial, alors qu'il n'avait jamais marqué plus d'un but sur une édition. Sur ses trois seuls tirs cadrés, il a battu son record et conforté sa place dans l'histoire. Déjà buteur en 2006, 2010 et 2014, il est ainsi devenu le 4e joueur à marquer dans quatre Coupes du monde de suite, aux côtés des Allemands Miroslav Klose et Uwe Seeler, et du Brésilien Pelé. «Je suis très content, c'est un nouveau jalon personnel, un de plus dans ma carrière sportive», a-t-il commenté. Son troisième but restera son joyau : un magnifique coup franc dans le «money time», alors que la Roja semblait se diriger vers la victoire. Une lucarne que le portier David de Gea a regardé sans bouger (88). L'attaquant a terminé la rencontre avec une petite alerte à la cheville droite, finalement oubliée au coup de sifflet final: un grand geste de soulagement et de rage, pour lui ouvrir la voie vers une couronne, mondiale celle-ci. «Il progresse chaque année. Tout le monde s'attendait à ce qu'il vieillisse et qu'il joue moins bien, mais ça ne fait que s'améliorer. J'espère qu'il va continuer comme ça dans les prochains jours», a savouré son équipier Bernardo Silva. 

Diego Costa, le «bad boy» qui fait du bien
Il avait quitté le Mondial-2014 la tête basse, sans aucun but, éliminé dès la phase de poules et sifflé par le public brésilien qui lui reprochait d'avoir opté pour la Roja. Quatre ans plus tard, le revoilà au centre du tableau, dans un rôle de N.9 où il s'est pourtant longtemps senti trop engoncé. L'avant-centre de l'Atlético de Madrid à la réputation sulfureuse semblait avoir du mal à se fondre dans le «toque» espagnol, ce tourbillon de passes qui mettait en lumière ses déficiences techniques, mais qui avait envoyé la sélection jusqu'au titre mondial de 2010. Contre le Portugal, Costa s'est imposé sans renier son style: c'est avec son sens du combat et son goût pour les duels physiques qu'il a brillé et relancé ses coéquipiers, sonnés après l'ouverture du score rapide de Ronaldo. «J'avais besoin de marquer avec la sélection. Je devais faire un bon match parce que nous avions besoin de buts et je suis l'attaquant», a-t-il modestement commenté. Son premier but en est l'illustration : tout est parti d'un duel gagné à la limite face à Pepe, auquel il a infligé un coup de coude au niveau de la glotte (24)! Sur sa seconde banderille, il s'arrache, en renard des surfaces, pour reprendre une reprise de la tête de Sergio Busquets (54). Des applaudissements ont accompagné sa sortie (77). Avec 8 buts dans ses 8 dernières titularisations, Costa a mis les statistiques de son côté, et peut-être clos le débat du N.9, face à Iago Aspas et Rodrigo Moreno, pour ne plus revivre le cauchemar du Brésil. 

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