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Rubrique Sports

Contribution Fleurons de gratitude au regretté Ahcène Lalmas

Par Mohamed Boubetra
Rendre hommage à une personne de cette envergure, un footballeur au talent indéniable, qui a rejeté de mirobolants contrats de clubs européens, est certainement le trait distinctif de l'homme bien né portant dans son cœur, l'amour de sa patrie.

Même si aujourd'hui, il est bien difficile de reconnaître dans la masse des souvenirs des rencontres du Championnat national, de la Coupe d'Algérie et joutes internationales, celles qui ont le plus marqué mon esprit et qui laissent une trace indélébile à jamais présente. C'est alors une douce allégresse quand une prouesse technique du maître à jouer, vient vous le rappeler. Aujourd'hui, avec mon esprit reposé, je découvre en moi-même que les grands artistes de la balle ronde que la grande Algérie a enfantés, ne mesuraient jamais assez leur importance dans leur club de prédilection ou en équipe nationale. Combien l'influence du public est essentielle sur l'athlète. Ahcène Lalmas, le porteur du flambeau le plus athlétique, celui dont le seul dribble et une passe millimétrée soulevaient le hourra des spectateurs et donnaient l'élan à l'équipe de puiser dans ses ressources.
Reconnaissance, donc, à cet homme et aux circonstances qui m'amènent à reprogrammer mon cerveau pour saisir les images de ses prouesses techniques que j'avais emmagasinées. Ce frémissement, cette vibration provoquée par l'unisson des voix des supporters du club de Laâqiba et sa seule foulée suffisaient amplement à redonner de l'élan à l'équipe quand elle arrivait très rarement d'être menée au score, pour réduire la marque et de prendre l'avantage. Ahcène Lalmas savait établir, avec ses coéquipiers du club ou de l'équipe nationale, un climat de complicité merveilleuse dont en profitent au premier chef les supporters, les dirigeants et bien entendu l'Algérie tout entière. Même si durant sa période de fer de lance du grand Chabab Riadhi de Belcourt et de l'équipe nationale des années soixante a connu un léger vacillement, l'inquiétude ne fut pas le découragement, puisqu'elle fut vite dissipée avec la relève des années soixante-dix et quatre-vingt. En marge de l'histoire du CRB, comme du MCA, USMA, MCO, NAHD, JSK, MC Saïda... et surtout de l'équipe nationale, qui, aujourd'hui, malheureusement, n'est plus que l'ombre d'elle-même, le doute affleure le processus de déliquescence s'il n'y a pas un net regain d'intérêt par l'instance sportive.
Avec la disparition de Ahcène Lalmas, cet homme d'exception constitue pour nous une épreuve qui n'a rien de gai. Elle est comme son nom le stipule, pénible. Nous prions Dieu Tout-Puissant de l'accueillir en Son Vaste Paradis. Enfin, je suis persuadé que le cœur de tout le peuple algérien est frappé d'un profond remords.
M. B.

  

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