Placeholder

Rubrique Sports

Djamel Belmadi prend officiellement en charge les Verts «Je crois au travail, au dépassement de soi !»

Nommé le dernier, Djamel Belmadi a paraphé hier son contrat de 4 ans avec la FAF. La cérémonie qui s’est déroulée hier au siège de la FAF, à Dély-Brahim, une heure après l’arrivée de l’ancien driver de Duhaïl en Algérie, a été suivie par une conférence de presse animée au CTN/FAF de Sidi-Moussa.
Accompagné de l’entraîneur des gardiens, Aziz Bouras, Belmadi a débuté son point de presse par une note d’humour, histoire de décontracter l’atmosphère. «Bienvenue dans la fosse aux Lions», s’est-il d’emblée adressé aux nombreux journalistes venus à sa rencontre. Puis de lancer : «C’est une grande fierté, un honneur, de diriger cette équipe.»
Et de rappeler que sa carrière d’entraîneur dépendait lourdement de celle du footballeur qu’il était. «Ça m’a aidé dans mon relatif succès», affirme Belmadi qui se définit comme quelqu’un qui continue d’apprendre le football.
«Je ne sais pas si j’ai des atouts, mais aujourd’hui je peux vous affirmer que je vais entraîner des joueurs qui sont issus du même football qui m’a permis d’être là où je suis. C’est un atout non négligeable, j’espère. Il y a aussi les supporters que je connais et qui me connaissent. Tout ça peut m’aider», admet celui qui pense qu’il n’a jamais demandé d’entraîner la sélection. «La responsabilité ne se demande pas, elle se donne», fait-il remarquer.
Et de poursuivre qu’il a pour lui la jeunesse et une certaine expérience. «J’ai une petite expérience comme sélectionneur avec le Qatar. C’est sûr que c’est un petit pays, mais la pression n’y manque point. La pression de la presse ne compte pas dans mon choix mais il faut la gérer», confie-t-il encore.
Il annoncera ensuite la composante de son staff qui, outre Aziz Bouras, comprendra Serge Romano, qui exerçait au Toulouse FC, qui sera son adjoint, et Alex Dellal en tant que préparateur physique. Ce dernier exerçait à l’OGC Nice. Evoquant le match face à la Gambie, Belmadi, qui compte communiquer aujourd’hui une liste élargie de joueurs susceptibles de faire le voyage à Banjul, assurera qu’il n’a pas le temps pour organiser un vrai stage avec match amical. «J’ai juste deux séances d’entraînement à animer avant le déplacement», précise-t-il expliquant que «le problème de la sélection est d’ordre psychologique.
En 2010 puis en 2014, après la Coupe du monde, on a connu le même souci de décompression qui, cette fois, semble s’éterniser. Je pense avoir les solutions pour relancer le groupe. S’il y a eu échec, il est collectif, pas individuel. Les joueurs sont fiers de représenter le pays mais, sur le terrain, il y a comme un blocage collectif», atteste Belmadi, conscient que sa mission sera difficile. Comme il ne veut nullement accuser ses prédécesseurs d’être «mauvais».
«Ce serait arrogant de ma part. Je suis là parce que c’est le mektoub», relève Belmadi qui dit ne pas vouloir privilégier la «sanctionnite». «Je n’ai pas discuté de cet aspect avec la fédération. Mais un code de bonne conduite est primordial pour mieux encadrer le groupe», dira-t-il encore, promettant que sous sa coupe «il n’y aura pas d’écarts disciplinaires».
Il annoncera qu’il compte organiser des stages et des regroupements à l’intention des locaux en dehors des dates Fifa «si les clubs acceptent de libérer leurs joueurs», précise-t-il.
A propos de l’objectif que lui a assigné la FAF, Belmadi reste circonspect. «Il faut d’abord se qualifier à la CAN-2019 puis on en reparlera. Peut-être que je vais paraître un peu fou, mais en phase finale, je vais dire aux joueurs gagnez-moi cette CAN !», lance Belmadi qui laisse entendre qu’il ne s’interdit rien. «Avec le travail, je crois à tout. Voyez ce qu’ont fait les Islandais. Je crois au dépassement de soi, au travail de tous les jours.»
M. B.

Placeholder

Multimédia

Plus

Placeholder