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Karim Khouda (entraîneur de la JS Saoura) : «La JSS doit gagner un titre»

Karim Khouda a succédé à Fouad Bouali à la tête de la barre technique d’un club qu’il connaît très bien puisque c’est la troisième fois qu’il effectue son retour dans la formation du Sud. Point de situation avec un entraîneur qui a beaucoup d’ambition.

Le Soir d’Algérie : Invincible à domicile depuis 2015, la JSS voyage mal et cela s’est encore vérifié avec cette lourde défaite face au PAC (3-0). Une explication ?
Karim Khouda : Nos joueurs ont vraiment deux visages. A domicile, ils sont intraitables. C’est peut-être la pression très forte du public. Est-ce que c’est la présence du président du club qui veut à tout prix qu’on fasse plaisir aux supporters à Béchar ? Par contre, à l’extérieur, il y a certains éléments qui, même s’ils se procurent des occasions et font du jeu, ne sont pas aussi brillants. Alors, est-ce que c’est une pression négative ? Je n’en sais rien.

Que répondez-vous à certaines équipes adverses qui prétendent qu’il est difficile de gagner à Béchar parce qu’elles sont victimes d’intimidations ?
Personnellement, je n’ai jamais assisté à des incidents à Béchar. Bien sûr, à la fin des rencontres, j’ai vu dans le couloir des vestiaires certains dirigeants de formations adverses se plaindre de l’arbitrage, mais sans plus. Et puis, aujourd’hui, il y a la présence de caméras de télévision et s’il y avait de l’intimidation, cela se verrait.

Si la JSS était aussi brillante à l’extérieur qu’à Béchar, elle pourrait remporter le titre de champion ?
Oui, il faudrait que la tendance s’inverse, c’est certain et d’ailleurs, je suis revenu pour cela.

Justement, pourquoi avez-vous quitté le club la saison dernière pour revenir cette année et succéder à Fouad Bouali ?
Je suis parti parce qu’il fallait créer un choc psychologique après une amère défaite à Sétif face à l’ESS, à la dernière minute. Mais, derrière cette instabilité apparente des entraîneurs, il y a une certaine stabilité puisque cela va faire trois ans que je suis à la JSS. J’ai repris ce club à deux reprises et il se trouvait en mauvaise posture. Cette fois-ci, l’équipe était bien classée et c’est pour cela que je suis revenu parce que j’ai beaucoup d’ambition.

La JSS est engagée sur deux tableaux, le podium en championnat et le quart de finale de la Coupe. Voilà deux objectifs encore accessibles.
Pour le moment, j’essaie de faire concentrer mes joueurs sur ce qu’ils font. Je veux éviter les calculs. Je ne veux pas qu’ils arrivent et qu’ils disent si on gagne tel match, on va faire cela. On a besoin plus que jamais d’être concentrés uniquement sur notre jeu.

La JSS a une bonne défense mais l’attaque carbure un peu moins.
J’ai vu comment évoluait l’équiper avec Bouali. Bon, j’ai remarqué qu’on attaquait avec quatre joueurs alors que les saisons précédentes, on le faisait avec six éléments.

Avez-vous mobilisé le système de jeu mis en place par votre prédécesseur ?
Oui, j’ai un peu modifié le système de jeu. Lui, il avait opté pour un 4-3-3 avec deux milieux récupérateurs. Moi, j’ai inversé ce système.

C’est-à-dire ?
Je n’ai gardé qu’un seul milieu défensif et quand on a le ballon, on évolue sous un 3-1-4 avec deux relayeurs.

En Coupe d’Afrique, vous allez vous déplacer à Sidi-Bel-Abbès pour affronter une équipe qui va mal mais qui a besoin de se rassurer. Vous y pensez déjà ?
Non, on est préoccupés par ce qu’on fait. Changer d’entraîneur et de système de jeu n’est pas aisé et pour moi l’important, c’est de faire adhérer les joueurs. Ensuite, on aura le temps de se projeter sur ce match de coupe.

Finalement, en courant derrière deux lièvres à la fois, quels sont vos objectifs ?
L’objectif, c’est de tout gagner et de jouer. Il ne s’agit pas d’entrer sur le terrain pour faire des calculs. La première année, la JSS avait terminé deuxième et s’était qualifiée pour la Coupe d’Afrique. La deuxième saison, elle était cinquième mais à très peu de points du leader.

Et cette année ?
Tout cela pour vous expliquer que la JSS ne cesse de grandir. Mais pour continuer à grandir, elle doit gagner un titre.

Est-ce que l’annonce du retrait du président a perturbé l’équipe ?
Le président Zerouati est un grand passionné et il aime profondément ce club. Peut-être qu’en annonçant son retrait, il voulait dénoncer quelque chose. Evidemment, il y a eu un moment de perturbation puisque les gens sont venus aux nouvelles pour voir ce qui se passait. Tout le monde s’est interrogé sur cette sortie du président. Mais aujourd’hui, je peux vous dire que la sérénité est revenue.
Propos recueillis par Hassan Boukacem

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