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Rubrique Sports

Basket-ball La NBA prête à être secouée par le phénomène Zion Williamson

Aucun débutant n'avait été aussi attendu pour ses débuts en professionnel depuis LeBron James, avec le succès qu'on lui connaît depuis: le nouveau phénomène du basket américain Zion Williamson, 19 ans, arrive enfin en NBA, où il est promis à un avenir brillant. Si tant est qu'il puisse être épargné par les blessures.
Après seulement une année (très réussie) à la fac, dans la prestigieuse université de Duke, Zion a été choisi fort logiquement en juin en première place de la draft par les New Orleans Pelicans, où il a rejoint une équipe jeune et revancharde après le départ de sa star Anthony Davis aux Los Angeles Lakers. Ses grands débuts étaient attendus mardi, pour la reprise du championnat, par tous les fans de basket. Mais ils seront retardés de quelques semaines, la faute à une blessure au genou droit. L'engouement autour du joueur est dû à des capacités athlétiques hors du commun, à ses bras gigantesques et à une combinaison poids/explosivité probablement inédite. Zion saute dans tous les sens pour dunker ou contrer malgré ses 129 kilos qui font de lui le deuxième joueur le plus lourd de la NBA.
Pourtant, culminant à «seulement» 2,01 m, ce beau bébé est très loin d'être le plus grand joueur de la ligue et pourrait même être considéré un peu petit au poste d'ailier fort. Dès l'année dernière, les meilleurs l'ont adoubé. LeBron James a loué ses capacités athlétiques «insensées» et a reconnu que la comparaison entre les deux, en termes de précocité, avait lieu d'être. «Des athlètes comme ça, on en voit un par génération», a expliqué le nouvel ailier des Brooklyn Nets, Kevin Durant, ajoutant n'avoir «jamais vu quelqu'un comme lui». Depuis ses premiers dribbles au lycée, les observateurs ont placé tous leurs espoirs en Zion. L'intéressé n'a lui jamais douté de ses capacités. En 2016, à tout juste 16 ans, il écrivait sur Twitter qu'un jour il «choquerait le monde». Le message est aujourd'hui fièrement arboré en haut de son compte sur le réseau social. Reste maintenant à savoir si son corps tiendra la cadence infernale du championnat avec ses 82 matchs de saison régulière en environ 6 mois, à une moyenne de 3 par semaine.

Bonne santé
Charles Barkley, ancienne gloire des années 90 - qui s'y connaissait plutôt bien en matière d'embonpoint - a recommandé au jeune prodige, que certaines critiques accusent d'avoir un peu trop de gras, de perdre quelques kilos. «Sinon ça sera trop de pression sur les genoux», a-t-il mis en garde. Ce qui n'a pas manqué de se produire il y a quelques jours, contre San Antonio, en pré-saison. Conséquence, les Pelicans l'ont mis au repos pour ne prendre aucun risque et le jeune intérieur manquera les premières semaines de compétition. Si Zion reste en bonne santé, son premier objectif sera d'être élu «rookie de l'année» à la fin de cette saison, devant les R.J. Barrett (New York Knicks), Ja Morant (Memphis Grizzlies) et autres Darius Garland (Cleveland Cavaliers). La saison passée, dans un championnat universitaire (NCAA) à l'intensité moindre, Zion a facilement tourné à 22,6 points et 8,9 rebonds par match, des statistiques qui lui ont valu d'être élu meilleur joueur. Signe de la frénésie qui l'entourait, l'ancien Président Barack Obama «himself», connu pour être un grand fan de basket, était venu à l'un de ses matchs pour voir de ses yeux le phénomène. Manque de chance, Zion s'était blessé au genou (déjà) au bout d'environ 30 secondes de jeu lorsque sa chaussure avait explosé sur un changement d'appui. L'image avait fait la Une des médias aux Etats-Unis. A peine drafté, sans avoir encore joué une seule minute en NBA, Zion a multiplié cet été les partenariats avec les entreprises alléchées par son potentiel marketing phénoménal. Le plus prestigieux d'entre eux: un contrat avec la célèbre marque Jordan Brand, filiale de Nike. Ses performances en pré-saison (23,3 points de moyenne à 71,4% de réussite au tir et 6,5 rebonds en seulement 27 minutes) ont confirmé que le gaillard était prêt pour le plus haut niveau mondial. «Il est exactement ce qu'on attend de lui», a expliqué la semaine dernière le légendaire coach des Spurs Gregg Popovich après la défaite de son équipe de San Antonio face aux Pelicans. «Une combinaison incroyable de rapidité et de force.»

 

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