Le retour de Zlatan
Ibrahimovic sous le maillot suédois, après cinq ans d'absence en
sélection, est forcément tout en haut de l'affiche des matchs de jeudi,
pour la 1ere journée des qualifications européenne du Mondial-2022.
La route va être longue vers le Qatar et la Suède, qui sort d'une Ligue des nations décevante (1 victoire, 5 défaites, relégation), aura bien besoin de son vieux colosse (40 ans en octobre) actuellement en pleine forme sous le maillot de l'AC Milan. «Je ne suis qu'un morceau de puzzle parmi tant d'autres», a dit en substance «Ibra», pour montrer qu'il avait changé, mûri, évolué. On en saura plus jeudi face à la Géorgie de Willy Sagnol, un adversaire, a priori, à la mesure de cette équipe suédoise. Dans le même Groupe B, l'Espagne, avec aux commandes un autre glorieux ancien, Sergio Ramos (35 ans), devra se méfier de la Grèce. Dans le Groupe C, la Suisse, elle aussi en progrès, peut tenter un coup en Bulgarie, histoire de lancer sur des bases élevées une campagne de qualification qui la verra aussi affronter l'Italie. Les Transalpins de Roberto Mancini, favoris logiques de cette poule, devraient arriver à se défaire de l'Irlande du Nord à Parme, même en l'absence de Moïse Kean (21 ans), le jeune attaquant du Paris SG qui, «fatigué», a quitté mercredi le rassemblement de la sélection. Deux autres nations majeures joueront jeudi, l'Angleterre face à Saint-Marin (Groupe I) et l'Allemagne face à l'Islande (Groupe J), ce qui permettra à leurs sélectionneurs de continuer sans trop de risque leur revue d'effectif.
Kean quitte le rassemblement de l'Italie
Moïse Kean a été libéré par l'équipe d'Italie, rassemblée depuis lundi à Florence pour préparer le début des qualifications pour le Mondial-2022 en raison d'une «fatigue». L'attaquant du Paris SG de 21 ans (8 sélections, 2 buts) a «été exclu de la liste des convoqués car il n'est pas disponible pour les matchs contre l'Irlande du Nord (jeudi), la Bulgarie (dimanche) et la Lituanie (31 mars)», selon la Fédération italienne de football. «Il a accusé un état de fatigue», ajoute la Fédération, sans davantage de précisions, au sujet de Kean qui devait repartir pour Paris dans la matinée mercredi. Après le forfait du milieu de terrain de la Roma Bryan Cristante, lundi, le sélectionneur Roberto Mancini dispose encore de 36 joueurs pour ces trois matchs où il a l'intention de procéder à une large revue d'effectif à moins de trois mois de l'Euro. Les trois joueurs de l'Inter Milan Alessandro Bastoni, Nicolo Barella et Stefano Sensi, bloqués depuis le week-end à Milan par les autorités sanitaires après plusieurs cas de Covid-19 chez les Nerazzurri, doivent eux rejoindre la sélection ce mercredi à Parme, où l'Italie joue jeudi soir contre l'Irlande du Nord.
Espagne
Sergio Ramos, vieux phare au milieu de la nouvelle vague
À presque 35 ans et de retour d'une opération au genou gauche, le capitaine du Real Madrid et de la «Roja» Sergio Ramos reste l'indéboulonnable repère défensif de l'Espagne, qui a profondément rajeuni son groupe avant d'aborder les qualifications au Mondial-2022, jeudi contre la Grèce.
Malgré le sacré coup de jeune voulu par Luis Enrique depuis son retour aux commandes de la sélection espagnole à l'automne 2019, Ramos a résisté aux coupes successives... qui n'ont, par exemple, pas épargné son éternel ami andalou Jesus Navas (34 ans), absent de la liste. Avec le revenant Jordi Alba (31 ans) et son compère du Barça Sergio Busquets (32 ans), il fait office de dinosaure au sein de la «Roja», qui s'apprête à disputer, fin mars, ses trois premiers matchs des qualifications pour la Coupe du monde au Qatar contre la Grèce (jeudi), la Géorgie (dimanche) et le Kosovo (31 mars). Malgré ce durable état de grâce, le capitaine de la «Maison blanche», en fin de contrat le 30 juin, n'a toujours pas prolongé au Real. Une indécision qui tient les supporters «madridistes» en haleine, tant le rôle talisman du défenseur central est primordial pour la bande à Zidane. Idem en sélection. Originaire de Camas, en banlieue de Séville, Ramos va retourner sur ses terres natales jeudi (à Grenade) et surtout le 31 mars contre le Kosovo (au stade de la Cartuja, à Séville) pour réaffirmer son rôle de phare indéboulonnable au milieu de la nouvelle vague.
Durant son absence de deux mois entre mi-janvier et mi-mars pour une opération du ménisque interne du genou gauche, le Real a connu une baisse de régime notable, tandis que Ramos irriguait les réseaux sociaux de vidéos de sa rééducation. Mais depuis le retour de son patron défensif, le Real a enchaîné un nul contre son voisin et leader de Liga l'Atlético Madrid (1-1), un succès probant contre Elche (2-1), et une qualification pour les quarts de finale de Ligue des champions en écartant l'Atalanta Bergame (1-0, 3-1) en 8es. Préservé samedi face au Celta Vigo (3-1), Ramos a allumé quelques alarmes... immédiatement éteintes par Zinédine Zidane en conférence de presse.
Objectif : six Mondiaux
«Sergio ira avec la sélection, bien sûr. Il a reçu un coup l'autre jour (au tibia gauche, contre l'Atalanta). Le premier match (de l'Espagne) est dans cinq jours, donc ce repos tombe bien, il aura beaucoup de temps (pour se reposer)», a rassuré «Zizou» samedi soir après le match à Vigo. Luis Enrique pourra donc compter sur son adjudant pour guider les jeunes pousses de la sélection: Dani Olmo (22 ans), Pedro Porro, Ferran Torres (21 ans), Bryan Gil, Eric Garcia (20 ans) et Pedri (18 ans). De jeunes pépites à qui le vieux roc Ramos n'a rien à envier physiquement : «Quand tu as passé tant d'années à prendre soin de ton corps, à l'arrivée, tu récoltes toujours ce que tu as semé... On ne peut juger personne d'après (l'âge inscrit sur) sa carte d'identité. Le rendement, c'est ça qu'il faut évaluer ! Et j'essaie toujours de donner le maximum», a assuré Ramos il y a une semaine après la qualification pour les quarts de finale de Ligue des champions. Le 11 mars, Ramos a annoncé qu'il voulait être le premier joueur de l'histoire à disputer six Coupes du monde en jouant le Mondial-2026 en Amérique du Nord. «Vous avez mal entendu, il n'a pas dit 2026, il a dit 2046», a plaisanté Luis Enrique lors de l'annonce de la liste de l'Espagne, la semaine dernière, pour souligner l'impressionnante longévité de son capitaine. «Jouer six Mondiaux, personne ne l'a fait. Mais s'il y en a un qui peut le faire, c'est bien Sergio. Moi, je ne sais même pas si je serai là, j'espère, mais celui qui sera là pourra se réjouir de compter sur quelqu'un comme Sergio», a encensé le sélectionneur espagnol.
Programme de la 1re journée des qualifications zone Europe
Jeudi 25 mars
Groupe B (20h45)
Suède - Géorgie
Espagne - Grèce
Groupe C
Bulgarie - Suisse (18h)
Italie - Irlande du Nord (20h45)
Groupe F
Israël - Danemark (18h)
Moldavie - Iles Féroé (20h45)
Ecosse - Autriche (18h)
Groupe I (20h45)
Hongrie - Pologne
Andorre - Albanie
Angleterre - Saint-Marin
Groupe J (20h45)
Roumanie - Macédoine du Nord
Liechtenstein - Arménie
Allemagne - Islande.
La route va être longue vers le Qatar et la Suède, qui sort d'une Ligue des nations décevante (1 victoire, 5 défaites, relégation), aura bien besoin de son vieux colosse (40 ans en octobre) actuellement en pleine forme sous le maillot de l'AC Milan. «Je ne suis qu'un morceau de puzzle parmi tant d'autres», a dit en substance «Ibra», pour montrer qu'il avait changé, mûri, évolué. On en saura plus jeudi face à la Géorgie de Willy Sagnol, un adversaire, a priori, à la mesure de cette équipe suédoise. Dans le même Groupe B, l'Espagne, avec aux commandes un autre glorieux ancien, Sergio Ramos (35 ans), devra se méfier de la Grèce. Dans le Groupe C, la Suisse, elle aussi en progrès, peut tenter un coup en Bulgarie, histoire de lancer sur des bases élevées une campagne de qualification qui la verra aussi affronter l'Italie. Les Transalpins de Roberto Mancini, favoris logiques de cette poule, devraient arriver à se défaire de l'Irlande du Nord à Parme, même en l'absence de Moïse Kean (21 ans), le jeune attaquant du Paris SG qui, «fatigué», a quitté mercredi le rassemblement de la sélection. Deux autres nations majeures joueront jeudi, l'Angleterre face à Saint-Marin (Groupe I) et l'Allemagne face à l'Islande (Groupe J), ce qui permettra à leurs sélectionneurs de continuer sans trop de risque leur revue d'effectif.
Kean quitte le rassemblement de l'Italie
Moïse Kean a été libéré par l'équipe d'Italie, rassemblée depuis lundi à Florence pour préparer le début des qualifications pour le Mondial-2022 en raison d'une «fatigue». L'attaquant du Paris SG de 21 ans (8 sélections, 2 buts) a «été exclu de la liste des convoqués car il n'est pas disponible pour les matchs contre l'Irlande du Nord (jeudi), la Bulgarie (dimanche) et la Lituanie (31 mars)», selon la Fédération italienne de football. «Il a accusé un état de fatigue», ajoute la Fédération, sans davantage de précisions, au sujet de Kean qui devait repartir pour Paris dans la matinée mercredi. Après le forfait du milieu de terrain de la Roma Bryan Cristante, lundi, le sélectionneur Roberto Mancini dispose encore de 36 joueurs pour ces trois matchs où il a l'intention de procéder à une large revue d'effectif à moins de trois mois de l'Euro. Les trois joueurs de l'Inter Milan Alessandro Bastoni, Nicolo Barella et Stefano Sensi, bloqués depuis le week-end à Milan par les autorités sanitaires après plusieurs cas de Covid-19 chez les Nerazzurri, doivent eux rejoindre la sélection ce mercredi à Parme, où l'Italie joue jeudi soir contre l'Irlande du Nord.
Espagne
Sergio Ramos, vieux phare au milieu de la nouvelle vague
À presque 35 ans et de retour d'une opération au genou gauche, le capitaine du Real Madrid et de la «Roja» Sergio Ramos reste l'indéboulonnable repère défensif de l'Espagne, qui a profondément rajeuni son groupe avant d'aborder les qualifications au Mondial-2022, jeudi contre la Grèce.
Malgré le sacré coup de jeune voulu par Luis Enrique depuis son retour aux commandes de la sélection espagnole à l'automne 2019, Ramos a résisté aux coupes successives... qui n'ont, par exemple, pas épargné son éternel ami andalou Jesus Navas (34 ans), absent de la liste. Avec le revenant Jordi Alba (31 ans) et son compère du Barça Sergio Busquets (32 ans), il fait office de dinosaure au sein de la «Roja», qui s'apprête à disputer, fin mars, ses trois premiers matchs des qualifications pour la Coupe du monde au Qatar contre la Grèce (jeudi), la Géorgie (dimanche) et le Kosovo (31 mars). Malgré ce durable état de grâce, le capitaine de la «Maison blanche», en fin de contrat le 30 juin, n'a toujours pas prolongé au Real. Une indécision qui tient les supporters «madridistes» en haleine, tant le rôle talisman du défenseur central est primordial pour la bande à Zidane. Idem en sélection. Originaire de Camas, en banlieue de Séville, Ramos va retourner sur ses terres natales jeudi (à Grenade) et surtout le 31 mars contre le Kosovo (au stade de la Cartuja, à Séville) pour réaffirmer son rôle de phare indéboulonnable au milieu de la nouvelle vague.
Durant son absence de deux mois entre mi-janvier et mi-mars pour une opération du ménisque interne du genou gauche, le Real a connu une baisse de régime notable, tandis que Ramos irriguait les réseaux sociaux de vidéos de sa rééducation. Mais depuis le retour de son patron défensif, le Real a enchaîné un nul contre son voisin et leader de Liga l'Atlético Madrid (1-1), un succès probant contre Elche (2-1), et une qualification pour les quarts de finale de Ligue des champions en écartant l'Atalanta Bergame (1-0, 3-1) en 8es. Préservé samedi face au Celta Vigo (3-1), Ramos a allumé quelques alarmes... immédiatement éteintes par Zinédine Zidane en conférence de presse.
Objectif : six Mondiaux
«Sergio ira avec la sélection, bien sûr. Il a reçu un coup l'autre jour (au tibia gauche, contre l'Atalanta). Le premier match (de l'Espagne) est dans cinq jours, donc ce repos tombe bien, il aura beaucoup de temps (pour se reposer)», a rassuré «Zizou» samedi soir après le match à Vigo. Luis Enrique pourra donc compter sur son adjudant pour guider les jeunes pousses de la sélection: Dani Olmo (22 ans), Pedro Porro, Ferran Torres (21 ans), Bryan Gil, Eric Garcia (20 ans) et Pedri (18 ans). De jeunes pépites à qui le vieux roc Ramos n'a rien à envier physiquement : «Quand tu as passé tant d'années à prendre soin de ton corps, à l'arrivée, tu récoltes toujours ce que tu as semé... On ne peut juger personne d'après (l'âge inscrit sur) sa carte d'identité. Le rendement, c'est ça qu'il faut évaluer ! Et j'essaie toujours de donner le maximum», a assuré Ramos il y a une semaine après la qualification pour les quarts de finale de Ligue des champions. Le 11 mars, Ramos a annoncé qu'il voulait être le premier joueur de l'histoire à disputer six Coupes du monde en jouant le Mondial-2026 en Amérique du Nord. «Vous avez mal entendu, il n'a pas dit 2026, il a dit 2046», a plaisanté Luis Enrique lors de l'annonce de la liste de l'Espagne, la semaine dernière, pour souligner l'impressionnante longévité de son capitaine. «Jouer six Mondiaux, personne ne l'a fait. Mais s'il y en a un qui peut le faire, c'est bien Sergio. Moi, je ne sais même pas si je serai là, j'espère, mais celui qui sera là pourra se réjouir de compter sur quelqu'un comme Sergio», a encensé le sélectionneur espagnol.
Programme de la 1re journée des qualifications zone Europe
Jeudi 25 mars
Groupe B (20h45)
Suède - Géorgie
Espagne - Grèce
Groupe C
Bulgarie - Suisse (18h)
Italie - Irlande du Nord (20h45)
Groupe F
Israël - Danemark (18h)
Moldavie - Iles Féroé (20h45)
Ecosse - Autriche (18h)
Groupe I (20h45)
Hongrie - Pologne
Andorre - Albanie
Angleterre - Saint-Marin
Groupe J (20h45)
Roumanie - Macédoine du Nord
Liechtenstein - Arménie
Allemagne - Islande.
