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Rubrique Sports

Réunion du bureau fédéral de la FAF, jeudi L’Algérie boycottera-t-elle la Champions League arabe ?

Les dernières escarmouches à Dubaï en marge de la finale de la première édition de la Champions League arabe puis lors de la tenue de l’AG ordinaire de la fédération, le 3 mai dernier à Sidi Moussa, avaient laissé entendre que les responsables de la FAF allaient «boycotter» la prochaine édition de la Champions League arabe. Après la réunion du BF/FAF, jeudi, une telle idée n’est pas totalement abandonnée même si…
L’Algérie boycottera-t-elle la seconde copie de la nouvelle compétition lancée par l’UAFA, l’Union arabe de football dont le vice-président n’est autre que l’Algérien Mohamed Raouraoua avec qui le vice-président de la FAF, Amar Bahloul, et son mentor, Kheïreddine Zetchi, entretiennent des relations tendues ? Difficile de l’affirmer même si, lors de sa réunion «anticipée» jeudi au CTN/FAF de Sidi Moussa, le bureau fédéral n’a aucunement cité une éventuelle participation des clubs algériens à cette lucrative épreuve régionale. Le BF a, certes, communiqué à propos de la représentation des clubs algériens à l’échelle internationale lors du prochain exercice (2019-2020) mais s’est montré «réservé» sur ladite question. Pour la FAF le champion, le second, le troisième en championnat ainsi que le lauréat en Coupe d’Algérie ont droit de prendre part à la compétition internationale avec la précision fort significative que «la priorité est réservée à la compétition continentale». Soit les épreuves organisées par la CAF (Ligue des champions et coupe de la CAF) contrairement à la saison dernière au cours de laquelle le MCA, l’ESS et l’USMA ont évolué sur deux tableaux internationaux (CAF et UAFA). Cette précision équivaut-elle à une décision de ne pas prendre part à d’autres compétitions autres que celles organisées par la CAF ? L’information rendue publique jeudi sur le site de la fédération n’en donne pas d’autres détails sur le sujet, même s’il faut rappeler que l’engagement de clubs algériens à des tournois interclubs sous l’égide de l’Unaf, structure régionale dépendant directement de la CAF, n’est pas exclu.  A moins que derrière cette mesure de limiter  la participation à ces épreuves continentales aux seules équipes du podium de la Ligue 1 et le vainqueur de la Coupe se cache une intention de «motiver» à la veille de la 30e journée du championnat les clubs encore candidats à la participation internationale mais qui s’apparente aussi à une velléité populiste pour faire taire les agitateurs de tous bords. En tout état, cette mesure à confirmer dans un prochain P-V a le mérite d’être consentie aussi bien par la FAF que la LFP d’Abdelkrim Medaouar. La veille, cette dernière a publié le compte rendu de sa réunion dans lequel il est suggéré cette «proposition» d’élargir le champ des participants au plus grand nombre de clubs de la Ligue 1 Mobilis. «Pour éviter les erreurs rencontrées cette saison et préserver le championnat national, les membres du bureau de la LFP proposent de ne plus accorder l’autorisation d’une seconde participation internationale aux clubs engagés en Coupe d’Afrique des clubs», lit-on dans le communiqué qui a suivi la réunion du bureau exécutif de l’instance d’Abdelkrim Medaouar. Pour les membres du BE/LFP, il serait préférable que «les clubs classés en dessous du podium représenteront l’Algérie dans d’autres compétitions afin de créer plus d’émulation à notre championnat», et d’ajouter : «Dans la même lignée, les membres du Bureau préconisent aussi la relance du championnat de l’Union Nord-africaine de football (Unaf) qui intéressera d’autres clubs.».

Mutisme et populisme
A bien comprendre les membres de l’exécutif de la ligue de Medaouar, plus d’une dizaine de clubs algériens (4 en coupes africaines, 3 en coupe arabe et autant en coupe de l’Unaf) seront concernés par des compétitions internationales. Cela ferait désordre dans l’élaboration du prochain calendrier. Le seul bienfait de cette «proposition» est d’offrir des voyages aux délégués des deux instances appelés à accompagner les clubs durant leur mission à l’étranger. Ceci dans le cas où la FAF venait à concéder cette représentation massive de nos clubs sérieusement mise à mal par la guéguerre FAF-UAFA. Pour la petite histoire, la FAF de Kheïreddine Zetchi n’a pas apprécié le comportement du vice-président de l’instance du football arabe envers son vice-président, Amar Bahloul, lors de sa mission aux Emirates arabes unis en avril dernier où s’est tenue l’assemblée générale de l’UAFA et la finale de la Champions arabe entre l’ES Sahel et El-Merreikh. Un incident qui a provoqué un tollé en Algérie laissant présager une suite d’hostilités pour le moins imprévisibles. Surtout que lors du récent conclave de la Fédération algérienne de football la « guerre des mots» entre, cette fois, le président de la FAF et son prédécesseur n’est pas passée inaperçue. Mohamed Raouraoua a, non seulement critiqué les bilans de Zetchi mais aussi estimé que l’élection du BF que préside l’ancien boss du PAC était frappée d’illégalité. ,Ces deux «faits» sont venus confirmer  le désamour entre l’ancien locataire du palais de Dély Brahim et ceux qui lui ont succédé en mars 2017. ,D’ailleurs, l’idée de ne pas engager de clubs algériens dans la compétition  gérée par l’UAFA était en l’air bien avant les interventions jugées déplacées de Mohamed Raouraoua pendant l’AGO. A son retour au pays, relents du scandale de Dubaï aidant, Amar Bahloul a déclaré publiquement que «l’Algérie ne prendra part à la prochaine édition de la Coupe arabe que si des excuses sont présentées par le vice-président de l’UAFA aux deux émissaires algériens (Rachid Gasmi et Amar Bahloul, ndlr) présents à l’AG de cette instance à Dubaï». Une «impression» entérinée par un communiqué publié par la FAF sur son site officiel lequel communiqué n’a, apparemment, pas eu l’effet escompté. Le dernier courrier de l’UAFA informant la FAF de ses intentions à venir concernant les dates de tirage au sort et du calendrier de la prochaine compétition mais aussi l’ambiguïté entretenue sur le choix porté par l’Union arabe sur les clubs invités n’ont pas été du goût de la FAF qui attendrait de plus amples précisions pour entériner sa décision.  Selon nos sources, le fait que des  dirigeants de clubs à l’instar du MCA et du CSC s’annoncent comme des invités de l’UAFA est un motif suffisant pour refuser l’offre de l’UAFA. Cette «auto-faveur» que s’accorde l’association du football arabe avait provoqué l’année dernière beaucoup de « jaloux » lorsque l’UAFA a choisi le MCA lors de la première édition. ,Outre ces griefs émis par la FAF, d’autres «événements» sont venus conforter la position de Zetchi et Cie sur la question d’envoyer ou pas des clubs algériens en Coupe arabe. ,Outre le fait que l’UAFA a décidé de concéder le parrainage de la seconde édition au Roi du Maroc, pays qui abritera par conséquent la finale 2020, d’autres «boucliers», sportifs ceux-là, peuvent se grever à la participation de clubs algériens à cette compétition très lucrative mais dont les conséquences sportives sont néfastes sur le calendrier national et la forme des clubs engagés (deux équipes, l’ESS et le MCA également engagés en LDC africaine, n’ont rien gagné cette saison et le troisième, l’USMA, risque de connaître le spectre de l’année blanche à l’issue de la rencontre de  dimanche soir). ,S’agissant du premier point, en l’occurrence le calendrier national des compétitions, il faut juste signaler que les deux prochaines années seront chargées en compétitions et pour les clubs et pour les sélections. Pour ces dernières, l’EN A et celle des U23, il sera question des qualifications pour le Mondial-2020 et des JO de Tokyo de la même année. Sans oublier que, en parallèle, les qualifications pour la CAN-2021 confiée au Cameroun, devront avoir lieu entre chaque date Fifa réservée aux qualifications pour Qatar-2020. Les récentes «crises» dans le calendrier national (coupe et championnat) confirment les difficultés de nos instances de football, la LFP, à coordonner et à permettre aussi bien aux clubs disputant une compétition internationale que ceux qui jouent exclusivement l’épreuve nationale, de se préparer convenablement, et surtout d’éviter le surmenage à leurs footballeurs. Des équipes comme le NAHD, le CSC, la JSS ainsi que celles qui ont pris part à la Coupe arabe (MCA, USMA et ESS) ont connu les pires difficultés pour entretenir leurs joueurs. Des entraîneurs, comme Mohamed Lacet, coach des Sang et Or, ont dénoncé la programmation démentielle et ont prévenu le risque de mort subite en raison de la surexploitation des joueurs et l’irrégularité dans la programmation des matchs. Le trio JSK-USMA-PAC qui devrait certainement représenter l’Algérie dans les épreuves de la CAF de la saison à venir, en attendant de connaître le nom du vainqueur de la coupe, fait, pour la petite histoire, partie parmi les principaux pourvoyeurs d’internationaux à nos sélections U 23 et A d’où la difficulté d’engager autant de clubs (10 probablement) lors d’une saison 2019-2020 qui débutera durant la première quinzaine du mois d’août en même temps que les épreuves de la CAF.

L’AGEX de la FAF en septembre
Pas de nouveau système de compétition pour 2019-2020


l C’est le bureau exécutif de la LFP qui le confirme. La FAF a transmis à l’instance de Medaouar une correspondance «transmise à toutes les ligues», «leur demandant de réfléchir sur la composante pyramidale du système des compétitions nationales qui définira également le nouveau processus de relégation et d’accession», lit-on dans le compte-rendu de la réunion du BE/LFP, mercredi. On y lit aussi que «Le projet en question sera soumis à une assemblée générale extraordinaire de la FAF en septembre prochain».Il est aisé d’imaginer, en ce sens, que le changement réclamé par les Ligues du Sud que par les clubs des deux paliers professionnels n’aura pas lieu. Du moins pas pour l’exercice à venir (2019-2020) du fait que l’Agex de la FAF est programmée durant une période (septembre) où les championnats de pas mal de paliers (Ligue 1 et 2, DNA et inter-régions) auront été lancés.Il faut rappeler que l’AGO de la FAF a entériné, le 3 mai dernier, la décision de lancer deux groupes (sud-est et sud-ouest) sans préciser quand. La réglementation en vigueur prévoit ce cas de figure (changement de système de compétitions) en précisant que toute refonte dudit mode est applicable la saison d’après, c’est-à-dire pour le cas qui se présente que les groupes sud-est et sud-ouest du  championnat inter-régions ne seront effectifs qu’à partir de la saison 2020-2021. Cette proposition votée à l’unanimité a été rejetée par les ligues (régionale et de wilaya) du sud du pays. Un des interlocuteurs de ces ligues, Ali Baâmeur en l’occurrence, ayant même exigé le lancement sine die d’un championnat DNA «Sud» faute de quoi aucun club de la région ne prendra part aux différentes compétitions placées sous l’égide de la FAF.
M. B.


 

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