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Rubrique Sports

29 ans après, l’Algérie retrouve la finale de la CAN L’âme conquérante des Verts

©Ryad AB PPAGENCY
©Ryad AB PPAGENCY

Le football est magique. Et procure des joies incommensurables à ses inconditionnels. Dimanche soir, au Cairo-Stadium mais aussi en Algérie et partout où les Algériens sont «plantés», l’ambiance festive était au rendez-vous.
Vent de folie au pays des martyrs. A peine dix jours après avoir fêté le 57e anniversaire de l’indépendance, une équipe de football déchaîne les passions. En Algérie et partout ailleurs. Un commando engagé dans un front des plus incertains. Des guerriers qui n’avaient que le cœur pour armes. Un chef des troupes, un guide surtout. Belmadi, intronisé il y a juste 11 mois, a révolutionné des troupes somnolentes, brinquebalantes, depuis l’épopée de Porto Alegre, au Brésil, en 2014. Belmadi est arrivé, a vu et a fait ce qui lui était demandé. Plus et mieux que ce qui lui était fixé par une fédération hétéroclite héritée du système bouteflikiste. Belmadi n’avait pas peur pour sa notoriété, lui a toujours refusé le statut de vedette vénérée. Contrairement à Rajevac, le Serbe qui a pris le flambeau de Gourcuff et Madjer, l’homme à la talonnade de Vienne qui a remis la torche éteinte à Belmadi. Et la flamme n’a pas tardé à se rallumer. Au prix d’observation aiguisée puis de décisions courageuses. Les «cadres» impuissants de s’inscrire dans le projet de reconstruction sont peu à peu recalés, bannis pour certains. Les «rescapés», eux, ont fini par adhérer en consentant les sacrifices demandés par le nouveau commandant de bord. En devenant surtout des hommes de devoir, comme ils l’étaient sous la coupe de Coach Vahid. Avec ses fondements, le projet de Belmadi ne pouvait que réussir. Sur des bases que tout le monde admet et partage. Des stars en sélection, il y en a abondamment mais, pour Belmadi, la star c’est le collectif. A Lomée, en qualifications de cette 32è CAN, le 16 novembre 2018, l’acte de naissance de la sélection qui gagne a été signé. Dix mois plus tard, l’Algérie se retrouve en finale de la Coupe d’Afrique. 29 ans après le sacre de Kermali et le Club Algérie. Grâce à un homme, Belmadi. D’autres hommes aussi. Comme Feghouli, Guedioura, Atal, M’Bolhi, Benlameri, Slimani, Delort, Bennacer, Belaïli, Bounedjah, Bensebaïni, Doukha, Oukidja, Boudaoui, Tahrat, Halliche, Zeffane, Farès, Ounas et Abeid. Comme Mahrez, ce capitaine heureux. L’homme de la dernière minute qui nous rappelle les exploits d’Omar Betrouni en 1975, lors des JM d’Alger, contre la France, ou face au Hafia Conakry, une année plus tard, en finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions gagnée par le MCA. Des hommes de devoir qui n’ont pas encore terminé l’œuvre. Même si l’on peut pardonner un improbable échec face au Sénégal, vendredi soir au Caire, lors de la grande finale. Ils savent que leur aventure n’en sera que plus belle, épique, que s’ils soulèvent le trophée africain et offrent à l’Algérie une seconde étoile.
Par un mois de juillet lourd de symboles. Par un vendredi béni et consacré par l’Algérie qui veut se libérer des cancres et s’offrir une vie nouvelle. Le 19 juillet 2019 sera forcément un autre jour pour l’Algérie. Alors continuez de nous faire rêver et «Gagnons !» !
M. B.

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