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Rubrique Sports

Dans un entretien à France Football, hier Lavagne évoque son avenir avec la JSK

Arrivé en début d’année à la barre technique des Canaris, le Français Denis Lavagne a révolutionné un ensemble qui peinait à s’imposer sur son terrain fétiche de Tizi-Ouzou. Désormais demi-finaliste de la Coupe de la CAF, la JS Kabylie a de nouvelles ambitions. Sur le plan continental mais également dans le Championnat national.
De cette progression, Lavagne souligne d’abord la volonté des joueurs. «J'ai un groupe de joueurs avec une grosse volonté, beaucoup de solidarité, qui leur permet d'aller chercher des résultats. On développe de temps en temps du jeu, on est solides défensivement. En revanche, on a du mal à concrétiser devant», assure celui qui reconnaît qu’il vit personnellement un moment spécial dans sa carrière d’entraîneur.
«Au départ, effectivement, l'objectif était de se qualifier pour la phase de poules. Une fois en poule, on a visé les quarts. Et puis les demies ! Cette envie d'aller loin, c'est d'abord l'ambition des joueurs, plus qu'un objectif. On a une aventure à finir !», affirme Lavagne.
Avant d’ajouter qu’«à titre personnel, le stade Taieb-M'hiri de Sfax ne m'avait jamais réussi en quatre matchs. Défaites avec le Coton Sport en C1 africaine, avec le Cameroun contre la Libye à la dernière minute et deux fois avec l'Étoile du Sahel, en Championnat et en Coupe de la Confédération... Là, on a gagné 1-0 à l'aller, en sortant un bon match avec une équipe, je le rappelle, très jeune qui découvre cette compétition. Ils apprennent et franchissent des caps, tour après tour. Je pense notamment à cette confrontation contre le Stade Malien, qui nous a envoyés en poule. À l'aller, on avait perdu sur un penalty contestable à la dernière minute».
De quoi rendre la suite du parcours moins angoissante pour un coach qui a conquis le cœur des fans kabyles impatients de surclasser Coton Sport et voir leur team honorer le rendez-vous final, en juillet au Bénin. Un adversaire camerounais qu’il redoute malgré un ascendant lors de la phase des poules où la JSK s’est imposée à Tizi puis à Garoua. «Ils seront très revanchards après les deux défaites infligées en poule. Je m'attends à un match aller à Garoua très compliqué. À ce sujet, je me souviens qu'en poule, ils nous avaient avancé l'heure du match, de 16 heures à 14 heures. Il faisait plus de 40 degrés !», se rappelle-t-il.
Heureux d’avoir réussi en un laps de temps très court, Lavagne ne s’empresse pas, toutefois, à parler «avenir» chez la formation du Djurdjura. Son contrat prend fin en juin et il n’a encore rien décidé à ce sujet. «Je ne suis pas pressé. Je me suis engagé jusqu'à la fin de la saison. 
On est venu me relancer fin février pour que je renouvelle mon contrat. Mais aujourd'hui, il y a encore des points à éclaircir, que ce soit sur le plan financier ou sportif. Le club souhaite-t-il conserver ses joueurs et développer l'équipe ? Il me faudra des garanties. 
Et si cela s'arrange, pourquoi pas ?», explique Lavagne dont le souvenir du passage au CSC, où il a été débarqué d’une manière singulière, a certainement fait partie de ses histoires inoubliables.
M. B.

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