Placeholder

Rubrique Sports

Le magazine «France Football» évoque les Verts

L'intronisation de Djamel Belmadi à la tête de l'équipe algérienne a clairement marqué une "vraie rupture", a estimé dimanche le magazine France Football, soulignant que son discours «musclé et volontariste» est «audible et cohérent". Dans une analyse sur les chances de l'Algérie en Coupe d'Afrique des nations (CAN), le magazine considère que l'Algérie «n'est pas dans la préparation d'un échec programmé» en Egypte, relevant que le coach algérien «a remis la mosquée au milieu du douar» en apportant des changements importants dans les différents compartiments. «( ) L’Algérie avait avant tout besoin d'un vrai patron. Elle l'a peut-être trouvé», a-t-il écrit, avertissant qu'avec son attaque et ses joueurs de talent, l'équipe algérienne «peut faire exploser n'importe quelle défense sur le continent ou ailleurs». Cependant, France Football pense que l'Algérie aime de «moins en moins» l'Afrique, où «elle plafonne, voire régresse», allant jusqu'à dire que les Verts donnent l'impression de se désintéresser du fait africain pour «se concentrer davantage sur une possible participation au Mondial». «Pour Djamel Belmadi, c'est un défi mental que de réussir à faire évoluer le logiciel chez certains de ses joueurs majeurs, ou alors il faut choisir, moins forts peut-être, mais plus déterminés», a-t-il expliqué, estimant que le retour d'une proportion de joueurs locaux au sein du groupe est peut-être aussi une «réponse pragmatique» aux réalités du football africain. 
Pour le magazine français, «il y a l'état d'esprit qu'il faut faire évoluer, mais aussi retrouver des leaders, des tauliers capables de répondre présent quand ça tangue», faisant remarquer parmi les points faibles que depuis les départs d'Anthar Yahia, Madjid Bougherra ou encore Karim Ziani, «on n'a plus le sentiment qu'il y ait de chefs charismatiques qui se dégagent». «Lors de la dernière CAN, aucun leader n'a réellement émergé. Pire, des lignes de fractures entre locaux et joueurs binationaux sont apparues», a-t-il noté, soutenant par une note d'optimisme : l'Algérie «peut partir à la reconquête d'elle-même». 

Placeholder

Multimédia

Plus

Placeholder