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Rubrique Sports

BILLAL DZIRI (ENTRAÎNEUR DU CABBA) : «Le maintien est mon seul objectif»

«J’aime le football.» Cette déclaration résume à elle seule toute la passion que Billal Dziri voue à la balle ronde, et il a su la transmettre à tout le monde, que ce soit comme joueur hier, et entraîneur aujourd’hui. Après avoir quitté le NAHD, il a atterri à Bordj où il est en train d’éloigner le CABBA des eaux troubles de la relégation pour assurer le maintien, histoire de rappeler à certains husseindéens qu’il est en train de devenir un tout bon.
Le Soir d’Algérie : Le CABBA est dixième avec 23 points à deux longueurs d’avance sur le premier relégable. Comment jugez-vous ce parcours ?
Billal Dziri :
Quand je suis arrivé à la tête de la barre technique, le CABBA totalisait 12 points après 13 journées de championnat. Bon, je ne dirais pas que nous sommes meilleurs mais par rapport aux clubs menacés, nous sommes un peu satisfaits avant d’abriter ce match en retard contre la JS Saoura.
Justement vous recevez à domicile la JSS ce vendredi et c’est un match à gagner impérativement et à tout prix...
En football, il n’y a pas de gain de match à tout prix.
Mais il y a de la pression du fait que le CABBA a besoin de points pour s’éloigner de la zone rouge.
En football, la pression existe, que l’on joue le podium, la relégation ou le milieu du tableau, et c’est cela le charme de ce jeu.
Après la JSS, vous recevrez l’USMBA puis vous vous déplacerez chez l’ASAM, deux équipes menacées. ce sont deux rencontres difficiles ?
Ce sont deux rencontres de coupe pratiquement. Il faudra bien les négocier et faire le maximum pour engranger beaucoup de points.
Ce sont pratiquement des matchs à six points chacun.
Je n’aime pas dire d’une rencontre décisive que c’est un match à six points parce que la victoire ne vaut pas trois points et pas plus.
De toute façon, pour vous le seul objectif, c’est le maintien ?
Bien sûr, à mon arrivée, je le répète, le club n’avait engrangé que douze points, et il est évident qu’aujourd’hui, le seul objectif, c’est le maintien et on va faire le maximum pour l’atteindre.
On dit que le meilleur atout d’un entraîneur, ce sont les joueurs. Est-ce que vous pensez que vous avez un effectif capable d’atteindre cet objectif ?
Evidemment, de nos jours, ce sont les joueurs qui représentent la clef, que l’objectif soit le podium ou le maintien. Personnellement, je suis satisfait de cet effectif. J’ai décidé d’entraîner cette équipe du CABBA telle qu’elle est et j’assume complètement. Je compose avec ces joueurs qui sont à ma disposition.
Et dans les bois vous avez un certain Fawzi Chaouchi. Est-ce qu’il joue son rôle d’international très expérimenté ?
Oui, tout à fait, c’est un vrai professionnel qui sait motiver ses coéquipiers en toutes circonstances.
Récemment, Thierry Henry, l’ex-attaquant international français, a déclaré qu’il était plus facile d’être un joueur qu’un entraîneur. Etes-vous d’accord avec lui ?
Bien sûr et c’est tout à fait normal. C’est une évidence. Quand vous êtes un joueur, vous subissez un certain stress et une pression avant le match. Mais une fois le coup d’envoi sifflé vous prenez du plaisir en jouant.
Et ce n’est pas le cas quand on devient entraîneur ?
L’entraîneur est toujours sur les nefs et ce n’est pas une partie de plaisir pour lui. Il est soit debout, soit assis sur le banc de touche, et il doit suivre l’évolution de son équipe ainsi que la formation adverse. Il a ses adjoints qui lui suggèrent des idées diverses et chacun a sa propre opinion et dans tout cela, il doit prendre la bonne décision. Et si cela ne marche pas, tout lui retombe dessus. Il faut donc de la patience et des nerfs solides.
Et de la passion pour exercer un métier aussi difficile ?
Moi, j’ai choisi ce métier d’entraîneur parce que je l’aime et que j’adore le football.
Et que pourriez-vous dire, en guise de conclusion, sur ce football que vous continuez à vivre intensément et passionnellement ?
Je dirais qu’un match se joue sur le terrain et qu’il n’est jamais gagné d’avance, que l’on reçoive ou que l’on se déplace jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre. En fait, tout est possible en football.
Propos recueillis par Hassan Boukacem

 

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