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Rubrique Sports

Au lendemain du nul face au WA Casablanca Le Mouloudia n’a plus de regrets

Accrochés à domicile par un Widad de Casablanca très en jambes, les Mouloudéens d’Alger n’ont pas tout gâché à l’issue de la première manche. Un nul (1-1) qui a tout l’air d’un succès au vu de tout ce qui a entouré le derby maghrébin de ce vendredi.
Avec quelques absences de marque et des manques, notamment sur le front de l’attaque, le MC Alger a réalisé l’essentiel en attendant de faire le voyage à Casablanca. Dans cette confrontation où les Marocains ont confirmé leur bonne santé actuelle, les protégés de Neghiz ont montré un visage autrement plus rassurant que celui présenté lors des matchs de la phase de poules. Malgré les imperfections, l’équipe algéroise a fait jeu égal devant la formation de Fawzi Benzarti, mieux armée dans les trois compartiments. Ce qui s’est vérifié sur la pelouse du stade du 5-Juillet où la maîtrise du ballon fut marocaine, les camarades de Lamara ayant subi sans vraiment céder. 
Si bien que les opportunités que se sont procurés les visiteurs, privés d’un but valable et qui ont touché la transversale des bois de Boutaga en première mi-temps, ont buté sur une arrière-garde des Vert et Rouge plus présente que d’habitude. Sauf lors de l’action qui a valu le penalty aux Widadis où Allati, en décalage avec la ligne défensive, a mal anticipé le cuir offrant à Onajem, qui venait juste de faire son apparition sur le terrain, de déborder Hadded et d’obtenir le coup de pied de réparation transformé par Jabrane. 

Bourdim hors du coup, Addadi perdu sur le terrain !
Dans cette rencontre, le Mouloudia a surtout souffert des hommes de son milieu de terrain. Avec un Isla agressif mais peu précis à la relance, un Harrag qui a très mal débuté son match et un Bourdim qui se cherchait pendant l’heure du temps passé sur la pelouse, les Vert et Rouge ne pouvaient absolument pas rivaliser avec un ensemble widadi compact où le capitaine Walid El-Karti a joué un rôle prépondérant dans la transition défense-attaque. Un rôle que Bourdim n’a pas su assumer, lui qui multipliait les ratés et les mauvais choix. Il faut souligner, à la décharge du natif d’El-Eulma, que l’apport de Tewfik Addadi était insignifiant, tellement l’ancien médian de la JSK était perdu sur le terrain malgré une grande débauche d’énergie. Bourdim semblait évoluer dans un milieu encombré avec deux joueurs chargés de récupérer et deux autres devant assurer l’animation. Or, ce soir-là, l’animation offensive du MC Alger ne pouvait être assurée à merveille dès lors que la ligne d’attaque n’était composée que d’ailiers de métier (Belkhir à droite et Bensaha à gauche) et que dans ce schéma, l’équipe n’avait pas besoin de deux animateurs mais d’un faux avant-centre à l’instar de ce que fait, par exemple, le Barça où nombre de clubs ne disposent pas d’un avant de pointe de métier. Le dispositif de Nabil Neghiz, s’il n’était pas foncièrement défensif, a mis Bourdim dans l’obligation de chercher des solutions latérales qu’il ne trouvera pas, particulièrement sur le flanc droit où Belkhir et Allati couvraient mal leur couloir. L’ancien Husseindéen peinait à assurer la couverture de son flanc sur le plan défensif du fait de la présence de l’attaquant libyen Ellafi et encore moins à venir prêter main forte à Belkhir lors des contres offensifs. En plus clair, Allati, qui revient d’une blessure, n’avait pas les moyens physiques de faire le travail défensif et offensif. C’est pourquoi l’appui d’un Addadi était indispensable pour donner de l’équilibre et de la force à l’aile droite mouloudéenne moins performante que l’aile gauche où Nabil Lamara a apporté un vrai plus à ses attaquants. Probablement que d’ici samedi prochain, l’entraîneur mouloudéen récupérera un ou deux éléments (Hachoud et Frioui) qui pourront offrir à l’équipe plus de consistance et de punch.

Nabil Neghiz, entraîneur du MCA :
«Mes joueurs ont tout donné»

«Nous avons fait un bon match dans l’ensemble. Les joueurs ont vraiment tout donné, en y mettant du cœur pendant pratiquement tout le match. Mais nous avons commis une grosse erreur, en concédant ce penalty à l'heure de jeu, ce qui a fini par nous coûter très cher. Malgré ce terrible coup du sort, nous avons bien réagi en fin de match, et nous avons réussi à égaliser. Une situation qui laisse intactes nos chances de qualification lors du match retour. De toute façon, il était clair dès le départ que la qualification se jouerait au match retour, car même si on avait gagné aujourd’hui, la qualification n’aurait pas été assurée à 100%. Cette deuxième manche à Casablanca verra l’entrée en jeu d’autres paramètres, qui seront favorables pour notre équipe, comme la récupération de certains joueurs (ndlr, le défenseur Abderrahmane Hachoud et l’attaquant Samy Frioui). Ils n'ont pas pris part à ce match aller et nous espérons profiter de leur apport pour nous qualifier.»

But refusé et «agressivité» des Mouloudéens
Le WAC saisira la CAF

Les dirigeants du WA Casablanca et l’entraîneur tunisien de l’équipe marocaine, Fawzi Benzarti, étaient dans tous leur état en fin de rencontre. Et pour cause ! Alors que le coach Benzarti tenait à faire ressortir durant la conférence de presse le «rôle néfaste» de l’arbitrage du trio éthiopien conduit par Bamlak Tessema, la direction ne tardera pas à annoncer qu’elle saisira les instances de la CAF pour dénoncer ce que les dirigeants du WAC qualifient de «cabale». Pour eux, Tessema et ses assistants ont tout entrepris pour empêcher le Widad de prendre l’avantage lors de cette première manche des quarts de finale de la LDC. Ils reprochent aux arbitres éthiopiens d’avoir privé le WAC d’un but (valable, faut-il le souligner) et de ne pas avoir sanctionné l’agressivité excessive des joueurs du Mouloudia. «M. Tessema n’a pas protégé nos joueurs de l’excès d’agressivité de nos adversaires», assure Benzarti qui confirme que le club marocain saisira la CAF. Dans ledit courrier, le WAC demande l’ouverture d’une enquête et rappelle l’épisode de la finale de la LDC en 2019 à Tunis entre l’EST et le WAC marquée par ce que les responsables du WAC considèrent comme un scandale. Ce soir-là, l’arbitre n’était autre que le Gambien Bakary Gassama, un des meilleurs sifflets africains. Comme d’ailleurs l’éthiopien Tessema, doit-on rappeler aux Marocains qui semblent avoir lancé leur guerre psychologique une semaine avant le second acte.

Présence de Hassan Hammar au stade du 5-Juillet
L’action en justice envisagée par la direction du MCA

l Les scandales se poursuivent au sein du club de la capitale. Alors que l’équipe disputait son match «aller» au stade du 5-Juillet, un «fait» s’est produit au niveau de la zone de presse où l’ancien président de l’ES Sétif, Hassan Hammar, était installé alimentant les folles rumeurs à propos de sa probable intronisation comme directeur sportif du MCA.
Une présence intrigante qui semblait confirmer les « rumeurs » relayées depuis quelques semaines sur une éventuelle arrivée de Hammar au club de la capitale comme directeur sportif. Des informations non confirmées affirmaient que la présence de Hammar au stade du 5-Juillet ce vendredi soir était à l’invitation des responsables de la Sonatrach. Il était même dit qu’un conseiller du P-dg de la firme pétrolière accompagnait l’ancien patron du club des Hauts-Plateaux. Pris à la gorge par les fans du MCA, les responsables de la Sonatrach semblent «tirer» dans tous les sens en espérant calmer leur colère et contenter la plupart d’entre eux sachant que l’écrasante majorité de ces derniers réclamaient le départ de la firme pétrolière. Hier, un communiqué du club algérois est venu «démentir» l’information de toute tractation avec le dirigeant sétifien. Le texte dénonce même la présence de Hassan Hammar au stade qui « a provoqué un désordre pouvant conduire la CAF à prononcer des sanctions à l’encontre du MCA », lit-on. La nouvelle direction décline toute responsabilité concernant une soi-disant invitation adressée par ses soins à Hassan Hammar en vue d’assister au match. Elle annonce des poursuites judiciaires envers l’ancien boss de l’ESS au niveau du tribunal de Bir Mourad-Raïs. Si Amar Brahmia et les membres ne sont pas derrière l’invitation qui aurait été derrière la présence de Hammar au stade, lors du quart de finale de la LDC, quelle serait alors la partie qui s’est chargée de lui dérouler le tapis rouge et espérer tirer profit des «conséquences» de la présence de Hammar dans un coin du stade (tribune de presse) qui ne peut rater un tel «détail» sans spéculer sur les suites qu’il peut avoir. A vrai dire, le MCA est connu pour être un «foyer» d’ «orages cycliques» déclenchés pour déstabiliser et mener les manœuvres. Si vraiment Hammar était l’hôte de la Sonatrach ou de la SSPA, partie essentielle dans un quelconque accord avec Hammar, il aurait pris place dans la tribune officielle aux côtés des membres de la direction du Mouloudia d’Alger, de leurs invités marocains et des autres officiels. Ceux qui l’ont «installé» dans un pupitre de la tribune de presse avaient écrit leur scénario depuis belle lurette. En annonçant depuis janvier dernier, quelque temps après la sortie de Hammar de la prison. Condamné par la Cour de Sétif à trois ans de réclusion « pour faux et usage de faux dans une affaire de documents privés et escroquerie», Hammar a bénéficié d’une grâce présidentielle de 18 mois. Depuis, il a multiplié les apparitions publiques dans certains stades du pays.
M. B.

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