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Rubrique Sports

Annoncé comme potentiel candidat à la barre technique des Verts Le Néerlandais Van Marwijk dément, Rohr encore plus proche

La succession de Rabah Madjer ne cesse d’alimenter la chronique. Sur le plan local mais pas seulement. Hier, des informations ont été publiées par des médias algériens avançant la possibilité de voir le technicien néerlandais Bert Van Marwijk comme prochain candidat de la sélection algérienne.
Une information qui n’a pas tardé par être démentie par le désormais ex-sélectionneur de l’Australie. Joint par le site goal.com, l’ancien sélectionneur de l’Arabie Saoudite a tout simplement nié tout contact avec la Fédération algérienne de football. «Non (je n’ai pas été approché)», a-t-il répondu à la journaliste du site international. Libre depuis la fin de la Coupe du monde de Russie, où son team, l’Australie qu’il dirige depuis le début de cette année après avoir été chassé du banc de la sélection saoudienne qu’il avait qualifiée au Mondial, l’ancien coach des Bataves (66 ans) semble se donner un temps de répit avant de discuter de nouvelles opportunités.
Selon goal.com, Van Marwijk aurait décidé d’observer une année sabbatique qu’il consacrera pour accompagner son gendre, l’ex-international hollandais et non moins adjoint à la tête de l’Arabie Saoudite et l’Australie, Mark Van Bommel. Ce dernier vient de se voir confié les destinées techniques du PSV Eindhoven. Il faut juste préciser que l’un des critères avancés par la FAF pour l’enrôlement du nouveau sélectionneur est la langue. Jeudi, le président de la fédération a confié que deux candidats sont en course en assurant qu’ils maîtrisent parfaitement la langue de Molière. Or, Van Marwijk qu’une certaine presse donne pour éventuellement intéressé par le job n’a aucune notion du français. Son cursus sportif, l’ancien entraîneur des Pays-Bas l’a «construit» au sein des clubs néerlandophones ou allemands (Borussia Dortmund et Hambourg SV). Le seul contact qu’il a eu avec un club évoluant dans un environnement bilingue est le FC Herderen Millen (Belgique) domicilié à Riemst, partie néerlandophone de la Belgique qui s’exprime en flamand. D’autres «rumeurs» ont circulé en même temps que celle donnant Van Marwijk comme proche de la sélection algérienne. Certains ont osé la piste de l’actuel sélectionneur de la Nati, Vladimir Petkovic. Le Serbo-Croate encore sous contrat avec la Fédération suisse jusqu’en 2020 parle, il est vrai, sept langues (serbe, croate, anglais, anglais, allemand, le russe et l’espagnol) mais ne pipe mot en français. Un «obstacle» supplémentaire (outre celui du contrat à casse avec les Suisses qu’il dirige depuis 2014) qui devrait s’avérer insurmontable pour la FAF de Kheireddine Zetchi pas encore remise de ses deux premiers échecs en termes de choix d’entraîneur national.
Tous les chemins mènent à… Rohr
Si bien que ce détail de la langue devrait orienter les regards inévitablement vers la filière française. Un choix naturel forcé, la composante humaine des Verts aidant, qui nous conduit droit vers le Franco-Allemand Gernot Rohr. Malgré ses réticences, l’ancien coach de l’OGC Nice a toutes les chances d’accepter l’offre de la FAF. La situation actuelle de la NFF divisée par les menaces de la Fifa et l’interventionnisme du gouvernement nigérian dans la gestion de ses affaires apparait comme un motif suffisant pour la rupture unilatérale du contrat qui lie encore les deux parties.
Rohr qui avait signifié juste à la fin du parcours des Super Eagles dans le Mondial russe qu’il refuserait les avances des fédérations nord-africaines (Tunisie, Algérie et Egypte) pourrait changer d’avis d’autant plus que des voix au Nigeria lui reprochent d’être à l’origine du fiasco de la sélection en Russie. Le tout dernier à s’exprimer sur les causes de cet échec qu’il attribue à l’ancien sélectionneur du Burkina Faso n’est autre que l’ancien coach national adjoint, Sylvanus Okpala qui accuse Rohr d’être derrière les mauvais résultats de la sélection en Russie. «Avant la Coupe du monde, Rohr déclarait à un média européen qu’il ira en Russie avec une équipe foncièrement rajeunie et qu’il essayera de faire gagner à ses jeunes éléments de l’expérience en vue du Mondial de Qatar en 2022. Je n’ai jamais entendu parler d’un tel projet ailleurs.
La France a remporté la Coupe du monde avec une sélection rajeunie. En 2014, au Brésil, sous les ordres de Keshi, l’équipe avait réalisé un meilleur parcours alors que le groupe n’était pas aussi brillant que celui emmené par Rohr en Russie», a-t-il soutenu dans les médias de son pays, hier.
De quoi promettre un débat houleux dans les prochains jours au cours desquels il est attendu qu’aussi bien la Fifa que le gouvernement nigérian prennent des initiatives en vue de régler la crise de la NFF. Une issue dans laquelle l’avenir de Rohr semble scellé.
M. B.

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