Le contrat avec Mobilis rompu l’été dernier cinq années après sa
signature(2014) a causé un énorme préjudice aux recettes de la LFP. Ce
sont 22 milliards de centimes annuels que les caisses de la structure de
gestion de la compétition dans les deux ligues dites professionnelles
ont perdu sans que les responsables de la LFP ne trouvent un moyen de
compensation. En août dernier, à la veille du lancement des deux
championnats, le patron de la ligue Abdelkrim Medaouar affirmait son
incrédulité devant la nouvelle donne. «Nous avons eu de nombreuses
correspondances avec l’ancien sponsor officiel, Mobilis. Mais le sponsor
n’a pas procédé au renouvellement du contrat comme cela est de coutume
entre deux administrations lorsque le contrat expire», a-t-il confié.
Medaouar, surpris, n’était pas pour autant désespéré. Lui qui croyait
que son «produit» avait toutes les qualités pour «séduire» d’autres
opérateurs économiques. Mal lui en prendra, les «traditionnels» sponsors
ont été emportés par la cascade d’affaires judiciaires que la justice a
ouvert à l’encontre des patrons de ces entités. D’autres entreprises
viables, et surtout épargnées par la justice, pouvaient «sauter» sur
cette opportunité. Elles ne l’ont pas fait pour des raisons évidentes
dont cette image «nauséabonde» que dégageait la compétition
footballistique locale qui pouvait impacter leur réputation. C’est donc
l’éternelle promesse d’un jour meilleur pour Medaouar et les 32 clubs
dits professionnels. Une promesse en l’air, en fait. Medaouar qui avait
annoncé que son instance allait lancer un avis d’appel pour
l’adjudication des droits liés au Naming des deux championnats a souvent
joué avec les mots. Ledit avis d’appel n’a jamais été lancé et l’affaire
a été «enterrée» par défaut. L’attention des clubs ayant été attirée et
par les promesses de la ligue et par les scandales en continu qui
secouaient la LFP. La guéguerre intra opposant quelques membres du
bureau de ligue à leur président a «endormi» les membres de l’AG de la
LFP qui semblaient plutôt préoccupés par d’autres dossiers à résoudre,
en particulier les salaires de leurs employés (joueurs et membres de
tous les staffs).
M. B.
M. B.