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Rubrique Sports

Finale de la 22e Coupe du monde de football, cet après-midi (16h) à Moscou : France-Croatie L’heure de la gloire a sonné !

Une finale se gagne ! La France qui, avec une nouvelle génération de footballeurs, veut accrocher sa deuxième étoile affronte une Croatie, certes vieillissante, dont le désir est de faire son entrée parmi le très fermé cercle des lauréats de l’ex-trophée Jules-Rimet.
Cet après-midi à Moscou plus besoin d’un dessin : chaque finaliste jouera son coup à fond. Les Français qui pensent avoir une plus grande chance en disposant d’un groupe jeune et à la fraîcheur avérée doivent se méfier d’un ensemble croate certainement «crevé» par les extra-times qui lui étaient imposés durant les tours d’élimination directe (huitièmes, quarts et demis) mais jamais voué à abandonner ses principes d’un groupe qui se bat, qui croit en ses moyens. Techniquement, français et croates ont été durant ce tournoi de Russie 2018 de véritables conquérants. Malgré quelques réticences à faire le jeu, laissant à certains de leurs adversaires l’initiative de venir les titiller, les Bleus ont compris que l’essentiel en football est de gagner. En Coupe du monde particulièrement où les équipes joueuses ne sont que très rarement récompensées au finish. Quid de la Belgique, du Brésil et avant eux le…Pérou. Pour la Croatie, la symphonie écrite par Modric et compagnie a été moins stressante. Des notes parfaitement enchaînées par des joueurs de métier qui, au fil des matchs et malgré l’adversité, ont su donner le la alliant un football spectaculaire et efficace à la fois. Sur un plan historique, c’est vrai, la France a de l’avance avec quelques victoires qui ont pesé. A l’exemple de ces demi-finales en 1998 à Saint-Denis durant lesquelles un certain Lilian Thuram a eu raison de Davor Suker et ses frères. Un souvenir inoubliable. Douloureux même pour une nation qui a tant donné au sport-roi. En termes de footballeurs mais aussi de techniciens valeureux qui ont apporté leur touche à l’œuvre footballistique. Aujourd’hui, Zlatko Dalic, inconnu au bataillon quelques mois plus tôt, fera subir des misères, tactiquement parlant, à Didier Deschamps, capitaine de la France qui a tout raflé à la fin du vingtième siècle. Ce soir, un pays va faire la fête, l’autre qui n’aura pas démérité pourrait également sortir un sourire grand comme ça ! Le festival mondial du football qui a duré un mois, sans l’Italie, les Pays-Bas et l’Algérie fermera ses portes en laissant un goût d’amertume chez ses millions de visiteurs. L’amertume de se replonger dans un train-train pas spécialement enchanteur malgré un mercato festival qui s’annonce sulfureux. Et une nouvelle saison encore plus séduisante dans les grands championnats européens où les Ronaldo, Messi, Mbappé, James et autre Mahrez ont à nouveau régaler. En attendant, de nouvelles aventures en sélection. A commencer par la CAN-2019 au Cameroun, la Copa America de la même année (Brésil) avec ses hôtes asiatiques du Japon et du Qatar et surtout l’Euro-2020 qui se jouera sur douze villes européennes, de véritables jeux sans frontières en somme qui précéderont les JO de Tokyo et le Mondial du Qatar en 2022.
M. B.

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