Le défenseur international algérien du Bétis Séville, Aïssa Mandi, est inquiet de la situation actuelle imposée par la pandémie du coronavirus, en Espagne, où il évolue dans une Liga à l’arrêt à instar de la plupart des championnats dans le monde qui oblige les joueurs à rester en confinement en attendant une éventuelle reprise mais aussi en France et en Algérie où y vivent des membres de sa famille. Dans un entretien au site du club andalou, le champion d'Afrique algérien s’est dit plus préoccupé par sa famille et par la propagation du coronavirus que par le football. «J’essaye de profiter de ma famille, pour rester positif», confiera l’ancien Rémois. «C’est un moment difficile pour tout le monde, en Espagne mais aussi en France où il y a ma famille. Je suis inquiet pour tout le monde, mais surtout pour l'Espagne et la France car c'est là où se trouve ma famille», a ensuite fait savoir Mandi qui tente d’évoquer sans conviction son quotidien en cette période de confinement prolongé. «En ce moment, le foot n'est pas le plus important. On s'inquiète de ce qui va se passer. On se demande combien de temps on va s’entraîner seul. Mais on s’inquiète surtout de la situation.» Et de rappeler que la situation est grave : «Comme je l’ai dit, il y a beaucoup de cas en Espagne, en France et en Algérie.» Le pays de ses ancêtres qu’il n’oublie pas dans ces moments difficiles. «J’ai aussi de la famille en Algérie et le virus s’étend rapidement dans le pays. Je ne pense pas trop au football mais plus à ma famille en France et en Algérie», conclut le défenseur de 28 ans qu’on annonce partant à la fin de cette saison du Bétis Séville, où il est sous contrat jusqu’en juin 2021.
M. B.
