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Rubrique Sports

Annulation définitive des championnats Medaouar s’en remet à l’état

Le président de la LFP se «recadre». La décision de reprendre ou carrément d’annuler les championnats des deux ligues qu’il gère ne dépend pas de sa compétence. C’est aux pouvoirs publics, le MJS en l’occurrence, de livrer leur «verdict» sur le sujet qui tarabuste les réflexions au sein de la famille du football national, joueurs, entraîneurs, dirigeants et supporters.
«Je pense que la décision d'annuler le championnat est une prérogative de l'Etat algérien ainsi que de la Fédération algérienne de football. Nous attendons les décisions qui seront prises», dit Abdelkrim Medaouar au site arabophone Koora. Medaouar annonce, à cet effet, une rencontre des acteurs du sport avec le MJS le 5 avril prochain, laquelle devrait trancher la question de reprendre ou non les activités du sport. A bien voir la situation, ladite réunion n’aura pas lieu et la reprise n’en sera que reportée. Il sera plus question de prolonger le confinement, voire le durcir, pour anéantir les foyers de propagation déjà existants. Selon des prévisions émises par des experts en santé, le pic de la crise du coronavirus prévu à travers plusieurs pays d’Europe le 12 avril ne sera possible que plus tard en Algérie. Quand ? Les deux prochaines semaines seront décisives et la visibilité plus nette. Et ce n’est qu’après cette phase que tout se décidera. Ce qui laisse une marge de manœuvre très réduite aux décideurs du football, la FAF et la LFP, en ce qui concerne l’Algérie, pour reconstituer le puzzle. La réunion du Bureau fédéral mardi prochain ne sera, à ce titre, qu’une insignifiante formalité. La question posée aujourd’hui est la suivante : faut-il reporter ou carrément annuler la saison footballistique en Algérie ? La réponse du président de la LFP est ambiguë. Medaouar ne veut pas d’une annulation mais accepterait le «fait du prince» si la décision venait, comme d’habitude d’en-haut. «Nous ne pensons absolument pas à l'annulation définitive du championnat. C’est une question qui est désormais liée à la décision politique, d'autant plus que la situation nous oblige à penser uniquement à l'intérêt public», a répondu le président de la LFP.  L’ancien député FLN sait mieux que quiconque que pareil scénario a de grandes chances d’aboutir. Ce serait même un de ses vœux pieux, à en croire des proches du président par défaut de l’ASO Chlef. Vu l’état général des troupes, marquées par une rude année sportive et politique, accorder une telle «grâce» est une œuvre d’utilité publique. D’où l’idée de laisser l’Etat-pouvoir décider du sort de l’essentiel et du superflu.
M. B.
 

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