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Rubrique Sports

Ligue des champions d’Europe (8es de finale, aller) Messi chez Maradona, la montagne Bayern pour Chelsea

La star du FC Barcelone Lionel Messi découvre Naples où brilla son prédécesseur Maradona et Chelsea reçoit le Bayern Munich en pleine forme ce soir (21h) en huitièmes de finale aller de Ligue des champions. Le choc des légendes. Le déplacement de son FC Barcelone sur le terrain du Napoli confronte Messi à son glorieux aîné, Diego Maradona, adulé dans la ville italienne et seul Argentin à lui disputer le titre officieux de meilleur joueur de l'histoire. Sur le terrain, le Barça, poids lourd européen avec ses cinq titres en C1, parti favori contre le Napoli, une C3 au palmarès, justement à l'époque maradonienne (1989). Le leader du Championnat d'Espagne, privé de Luis Suarez, Ousmane Dembélé et Jordi Alba, devra montrer que les bisbilles institutionnelles des dernières semaines sont définitivement derrière lui. En Liga, les Catalans ont sorti un match référence samedi avec un festival offensif contre Eibar : victoire 5-0 et quadruplé de Messi. Mais Naples, sixième de Serie A, reste sur six victoires en sept matches, avec les trois premiers au classement (Juventus, Inter Milan, Lazio Rome) parmi ses victimes. Gros défi pour Chelsea, qui reçoit à Stamford Bridge le Bayern Munich, redevenu le mastodonte qui fait trembler l'Allemagne et l'Europe, avec une série en cours de 11 matches sans défaite (10 victoires et 1 nul). Les Blues, privés de N'Golo Kanté et sixièmes de Premier League, n'ont eux plus enchaîné deux victoires en championnat depuis octobre. Les voilà condamnés au coup d'éclat.

 

Le duel des entraîneurs sera aussi au rendez-vous
Gattuso et Setién, novices qui en ont vu d'autres
Ils vont découvrir la Ligue des champions directement à la case 8e de finale : les entraîneurs de Naples et Barcelone Gennaro Gattuso et Quique Setién sont des novices de la C1, appelés à diriger leurs équipes là où d'autres les ont amenées.
La Ligue des champions a été la seule parenthèse heureuse dans la pénible fin du mandat de Carlo Ancelotti à Naples, sorti invaincu d'un groupe qui accueillait aussi le tenant du titre Liverpool. Mais «Carletto» n'a pas résisté aux mauvais résultats enregistrés en championnat et à l'ambiance détériorée au sein du groupe et il a dû laisser les rênes à Gattuso, son ancien milieu de terrain à l'AC Milan. «Je dois remercier l'équipe et Carlo. Parce que je n'ai rien fait pour jouer ce 8e de finale», a reconnu le technicien italien hier en conférence de presse. La Ligue des champions, Gattuso connaît. Mais comme joueur. Sous le maillot rossonero, il a disputé trois finales, deux gagnées en 2003 et 2007, une perdue en 2005.

Sacrifices
Son parcours d'entraîneur est plus jeune et plus modeste. Mais il lui est déjà utile pour préparer une affiche aussi prestigieuse que celle de ce soir. «Ce matin, je me suis levé et j'ai pensé à ce que j'avais fait à Palerme, à Pise, à Sion et à tous les sacrifices faits pour y arriver. Je n'ai pas besoin de penser au Gattuso joueur, je préfère penser au Gattuso entraîneur», a-t-il assuré. Les résultats récents lui donnent plutôt raison, avec six victoires dans les cinq derniers matchs, Serie A et Coupe d'Italie confondues, et au passage les scalps de la Juventus, de la Lazio Rome et de l'Inter Milan, les trois leaders du championnat. «Dès le premier jour, Gattuso a su nous motiver. On a senti sa confiance et on l'a suivi immédiatement. Il nous maintient motivés en permanence et c'est ce qu'il faut. Il a une grande expérience comme joueur puis comme entraîneur», a témoigné lundi son capitaine Lorenzo Insigne. Sur le banc d'à-côté, Gattuso trouvera mardi un autre débutant de la Ligue des champions en la personne de Quique Setién, dont l'Italien a fait l'éloge. «Je l'ai beaucoup observé, à Las Palmas, au Bétis Séville. J'ai un grand respect pour lui, c'est un très grand entraîneur. Et je revois avec lui le Barcelone qu'on ne voyait pas depuis un an et demi, deux ans», a déclaré Gattuso.

Passionné d'échecs
A 61 ans, l'expérience en Ligue des champions de l'Espagnol est nulle et lui aussi a repris une équipe déjà qualifiée par son prédécesseur, Ernesto Valverde. Mais quand il entraînait le Betis Séville, Setién avait réussi à hisser le club jusqu'à une 6e place en Liga, synonyme de qualification pour la Ligue Europa. L'expérience européenne tournera court, et le Betis chutera dès les 16es de finale contre Rennes (3-3, 1-3). Ce manque de repères sur le plan continental est l'une ses seules tâches sur le CV du tacticien de Santander (Cantabrie), passionné par les échecs, qui a été propulsé sur le banc du Barça en janvier après l'éviction de Valverde. Et ce premier grand rendez-vous européen constitue le premier véritable test pour Setién, qui a déjà connu deux défaites depuis son arrivée et découvert un environnement compliqué. «Tout ce qui m'intéresse, c'est le football», martèle pourtant le technicien depuis son arrivée pour faire oublier les crises successives qui secouent le Barça en 2020. En inscrivant un quadruplé contre Eibar le week-end dernier, Lionel Messi a lui aussi contribué à éloigner la crise. Mais alors que le club blaugrana court après une finale de Ligue des champions depuis 2015, un revers à Naples serait synonyme d'une nouvelle plongée en apnée pour Setién et son groupe. D'autant qu'un Clasico face au Real Madrid est prévu en fin de semaine.

Programme
Ce soir (21h)
Chelsea-Bayern Munich
Naples-Barcelone
Mercredi 26 février (21h)
Lyon-Juventus Turin
Real Madrid-Manchester City.

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