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KARIM ZAOUI (ENTRAÎNEUR DU DRB TADJENANT) : «Nous n’avons pas de grands joueurs en Algérie»

Karim Zaoui a atterri au DRB Tadjenant en cours de saison et a redonné le goût de la victoire à cette équipe. Il faut dire que ce technicien a le sens du déclic vu que la saison dernière il avait également boosté les gars de la Saoura avec laquelle il avait réalisé un parcours acceptable en Champions' league africaine et accroché une quatrième place en championnat. Il était intéressant d'avoir l'avis de ce coach dans cet entretien réalisé juste avant l'arrêt de la compétition en Ligues 1 et 2. 

La Soir d’Algérie : Comment jugez-vous cet effectif que vous avez pris en main en cours de saison ?
Karim Zaoui
: «C'est un effectif que je commence à connaître. J'ai des joueurs de qualité qui doivent reprendre confiance. On essaye de continuer sur cette dynamique victorieuse. Il reste huit matchs et si on arrive à récolter dix points, le maintien sera assuré. »
Après avoir été à la JSK, puis drivé la JS Saoura avec un bon parcours en Ligue africaine, pourquoi avez-vous choisi la Ligue 2 et non pas la Ligue 1 ?
«Pour la simple raison que je n'ai pas eu de contacts avec des clubs de Ligue1. Les présidents de clubs cherchent le profit avant tout et comme je suis un entraîneur sérieux et honnête, vous comprenez ce que je veux dire. Bon,le choix des clubs c'est aussi une question de «mektoub».
Vous qui avez déjà senti l'odeur de l'Afrique à la tête de la JS Saoura, rêvez-vous d'y participer encore avec un autre club ?
«Bien sûr, j'aimerais bien prendre une équipe et gagner un titre national pour avoir la chance de retrouver une compétition africaine. En tout cas, cela arrive rarement dans une vie de goûter à une épreuve continentale.»
Quelle leçon avez-vous retenu de votre première expérience en Champion's league africaine ?
«C'est une compétition intéressante et relevée.»
Si relevée que nos clubs ont du mal à atteindre le dernier carré.Comment l'expliquez-vous ?
«Nous n'avons pas de grands joueurs au niveau national.On a des éléments moyens par rapport à ceux des équipes maghrébines qui recrutent des internationux de qualité et qui font la différence. La saison dernière, j’avais affronté le Vita Club de la RD Congo et son effectif était composé d'une armada de grands joueurs.»
La saison prochaine, la nouvelle formule d'une seule ligue pro sera lancée. Qu'en pensez-vous ?
«C'est un projet intéressant. Ainsi les clubs qui n'auront pas les moyens de s'adapter à un vrai statut professionnel seront hors-course et resteront amateurs. C'est logique !»
Croyez-vous que ce sera suffisant pour atteindre le haut niveau africain ?
«Pour cela, il faut former et travailler au niveau des jeunes. La pâte existe mais le travail continu n'existe pas. A travers les clubs où je suis passé, j'ai constaté que la matière existait avec des jeunes talentueux mais qui manquaient cruellement d'une solide formation.»
Propos recueillis par Hassan Boukacem

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