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Les CanCan de Maâmar Pénible, pénible...

En deux matchs, les Verts n'ont pas réussi à marquer un seul but, malgré une forte domination qui s'avérera stérile. La précipitation, le manque de précision et l'inefficacité auront joué un mauvais tour à l'EN qui quitte la scène par la petite porte.
On attendait avec impatience ce match contre la Guinée équatoriale pour voir si les Verts avaient retenu les leçons de leur première rencontre contre la Sierra Leone, une équipe qui n'était pas finalement si faible que ça puisqu'elle venait à peine d'arracher le nul face à l'autre favori du groupe, la Côte d'Ivoire. On attendait une amélioration dans le jeu, plus de sérieux dans la gestion des passes, plus de tirs ; bref, un réveil salutaire avant le dernier et difficile troisième match.
Cette partie démarre avec un pressing algérien qui oblige les adversaires à jouer massivement à l'arrière. Les changements apportés par Belmadi sont grosso modo bien appréciés par les observateurs. Il manquait pourtant un élément dont on mesure le rôle capital dans le jeu des Verts, ce Zerrouki dont l'ombre planait sur la rencontre. Feghouli nous semblait encore diminué physiquement. Bennacer n'était pas au meilleur de sa forme lors de cette première mi-temps, il sera meilleur en seconde, alors que Bounedjah errait comme une âme en peine au milieu d'une attaque pourtant bien animée par Mahrez virevoltant et un Belaïli qui nous a paru un peu lourd.
Durant ces 45 premières minutes, on relèvera aussi les cartons jaunes récoltés gratuitement par nos joueurs. Les adversaires ne sont pas restés les bras croisés, manquant même de scorer sur de belles actions stoppées par un M'Bolhi égal à lui-même.
La seconde mi-temps n'apportera rien de nouveau. Les Verts continuent de manquer d'efficacité. Et ce sont leurs adversaires qui s'avéreront les plus dangereux. Ils arriveront même à marquer sur une monumentale faute de placement de la défense algérienne. Une défaite méritée car au vu des deux matchs, on peut dire que l'équipe nationale n'a pas été à la hauteur de sa réputation.
Un ami pied-noir m'écrivait juste avant la rencontre : « je connais ces moments de déception, j'en ai eus pas mal à cause de l'équipe de France et des gros, notamment quand on devait (fanfaronnade) faire trembler tout le monde, lors de la Coupe du monde 2002, alors que la France était championne du monde en titre et aussi championne d'Europe en titre.
Résultat : on a terminé derniers avec zéro but marqué. En 2010, c'était pire parce que ça dépassait le sport avec cette fameuse grève devant le bus.»
Il n'est pas exclu que les Verts terminent également derniers de leur groupe avec 0 but marqué.
Mais si les Verts l'emportent face à la Côte d'Ivoire, alors nous rentrerons dans les calculs.
M. F.
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