Placeholder

Rubrique Sports

32e CAN de football (Egypte du 21 juin au 19 juillet) Prémices d’une salutaire renaissance des Verts !

Les Verts ouvrent leur 18e campagne africaine par un succès face au Kenya. Une victoire méritée mais qui aura laissé «certains» sur leur faim. Au-delà des trois points engrangés, les joueurs de Djamel Belmadi ont obtenu d’autres galons à l’issue de la partie face aux Harambee Stars. 
Des avantages liés à l’état d’esprit qui doit, désormais, guider leur parcours durant ce tournoi africain mais également à l’occasion des prochaines échéances. Car s’il est possible de remporter quelque chose en Egypte, le plus important pour l’Algérie est de reconstruire un puzzle sérieusement ébranlé depuis l’exploit atteint des huitièmes de finale en Coupe du monde-2014, au Brésil. Soit pratiquement quatre longues années, jour pour jour, depuis l’éclatant succès de Feghouli et compagnie face à la Corée du Sud (4-1) à l’Estadio Beira-Rio de Porto Alegre. Un jour mémorable pour les Algériens qui, au fil des échecs et des approximations multiformes, ont fini par s’habituer à voir leur équipe accuser les coups, les uns après les autres. Des humiliations qui ont transformé des artistes hors pair en tâcherons de fortune. N’est-ce pas que les M’bolhi, Mandi, Halliche, Feghouli, Mahrez et surtout Brahimi, rescapés de l’épopée du Brésil-2010 seront jetés en pâture sans que personne ne sache le pourquoi de ce désamour, de cette dégringolade. C’est l’une des principales victoires procurées par le retour en force des Algériens sur la scène continentale. Un sentiment de fierté de mouiller le maillot, de se battre, pour ne rien regretter. L’expression des visages des anciens et des nouveaux, à l’issue du match face au Kenya, pas un foudre de guerre s’il en est, rassure et promet des lendemains bénis. 

Belmadi tient son pari
Cette entrée en matière victorieuse en Coupe d’Afrique ouvre, aussi, les yeux à ceux qui doutaient de la capacité de ce groupe Algérie, transfiguré par Djamel Belmadi à sortir la tête de l’eau. Sous pression, en plein doute, sous les «régimes» de Milovan Rajevac, Georges Leekens, Lucas Alcaraz et Rabah Madjer l’EN a perdu tous les paris que les dirigeants de la FAF, mais aussi le peuple du football, ont engagés. Non seulement les résultats n’y étaient plus, l’Algérie se faisant expédier dès le premier tour de la CAN-2017 et d’emblée de la course au Mondial-2018 en Russie, les joueurs qui la composent, si brillants et efficaces en clubs, arrivaient en stage et dans les stades de la compétition tête basse et visage masqué. Méconnaissables, Mahrez, Brahimi, Mandi et autres Ghoulam et Bentaleb perdaient la bataille avant de mettre la tenue de combat. Incroyable pour des professionnels qui n’ont que les terrains de football pour exprimer leur savoir, leur pouvoir magique. L’avènement de Djamel Belmadi, pourtant choisi par défaut du fait que la FAF de Zetchi s’était fixée, comme ses devancières, de ramener un coach de «renommée mondiale» à 100 000 euros (fourchette d’un entraîneur de moyenne envergure en France), constituait un pari risqué pour une fédération, elle-même soumise aux tirs croisés d’une opposition connue, composée de l’ancienne garde de Mohamed Raouraoua, et d’une autre formée d’opportunistes de la dernière heure. A son premier contact avec les médias de son pays, l’ancien driver d’Al-Duhaïl aura cette expression si significative de la lourde mission qu’il aura en devenant le cinquième sélectionneur national depuis le départ de Coach Vahid. «Je me suis jeté dans la fosse aux lions», lançait aux médias lors de sa première conférence de presse en août de l’année dernière. Et d’assurer qu’il n’était «ni frileux ni kamikaze». Ses messages, certainement dirigés vers les hommes qui devaient constituer son bataillon, ont été vite captés. D’abord par les cadres de la sélection même si certains, comme Bentaleb, Taïder et Mandi, avaient un petit problème dans la perception de sa démarche révolutionnaire. Le test face à la Gambie lui a donné quelques raisons de secouer le cocotier puisque des «positions» établies seront détruites par la force de discours et des décisions courageuses. N’est-ce pas lui qui a mis Mahrez, Brahimi, Taïder, Bentaleb, Mandi et d’autres «intouchables» sur le banc, parfois «hors service», pour, disait-il, «préserver l’équipe».

Le collectif pour ré-émerger !
Ses envolées à chaque fois qu’il est interpellé sur la présence de certains et pas d’autres resteront dans les annales dans les déclarations avant-gardistes. «N’abusez pas de votre pouvoir», a-t-il tempêté à la face des journalistes dès le premier face-à-face. Ceux qui pensaient avoir affaire à un entraîneur jeune et docile seront particulièrement déçus. De même que ceux parmi ses assistants qui enfreindront leurs obligations. «Je ne pense pas qu’il y aura des écarts avec moi», disait-il. Depuis, malgré quelques égarements qu’il ne manquera pas de «solutionner» au terme de cette CAN-2019, Belmadi a tenu parole. Non seulement le groupe est opérationnel, en état de mettre le feu sur les pelouses égyptiennes, mais surtout donne l’impression, mais seulement une futile impression, d’être engagé dans une logique ascensionnelle. Que personne ne pourra arrêter. Même pas les Lions de la Téranga de son ami Aliou Cissé. «Face au Sénégal, ce sera un rendez-vous difficile, on joue face au favori de cette CAN, dernier mondialiste, il y aura l’entrée en jeu de Sadio Mané. Ce sera difficile, j'espère que nous serons prêts pour cette rencontre», a promis Belmadi qui misera, une fois n’est pas coutume, sur les valeurs intrinsèques de ses éléments mais également sur un collectif qui commence à prendre forme. Un ensemble dans lequel le mot d’ordre «Un pour tous et tous pour un» n’en sera que recommandé. La chasse aux Lions peut commencer ! M. B.

S’exprimant en marge d’un tournoi à Aix-en-Provence
Zidane soutient l'Algérie

L'entraîneur du Real Madrid, Zinédine Zidane, a exprimé son soutien à l'Algérie lors de la Coupe d'Afrique des nations 2019 (CAN-2019) qui se déroule en Egypte. «On a envie de voir l’Algérie bien jouer pour le peuple, descendu dignement dans la rue», a-t-il lancé lors d’un tournoi organisé dimanche à Aix-en-Provence (France). 

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Intempéries Quatre personnes secourues à Tizi-Ouzou

  2. Air Algérie annonce la suspension de ses vols à destination de la Jordanie et du Liban

  3. Trafic de drogue Un réseau tombe à Oran

  4. Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) Lumière sur l’assassinat des 3 taxieurs retrouvés enterrés dans une ferme

  5. KFC Algérie ferme deux jours après son ouverture

  6. CNR Les retraités appelés à utiliser la technique de reconnaissance faciale via "Takaoudi"

Placeholder