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Rubrique Sports

USM Alger Quelles perspectives pour Serport ?

Nouvelle semaine de turbulences dans le ciel des Rouge et Noir. Après les éliminations en Coupe d’Algérie et en LDC africaine, et la défaite, en championnat, dans le derby contre le MC Alger, il était évident que des «fissures» apparaissent dans les murs de Soustara.
Autant de secousses ne pouvaient que provoquer la chute de quelques pans de l’édifice d’un club qui vit l’une des plus délicates phases de son histoire. La démission de Bilel Dziri, exprimée après la sortie prématurée en Coupe d’Algérie et confirmée au lendemain de l’échec essuyé devant le Mouloudia d’Alger était attendue. Comme il était attendu que son remplacement n’était pas du ressort des dirigeants du club, les anciens (Chendri et Debichi) et les nouveaux (Serport). Le recrutement de l’entraîneur Abdelkrim Bira «finalisé» mercredi étant tombé à l’eau moins de 24 heures plus tard suite à la terrible pression des fans usmistes via les réseaux sociaux. Une montée au créneau qui n’est pas sans rappeler les péripéties d’autres associations sportives qui peinent à trouver un consensus avec leur base et d’autres qui sont carrément gérées par la rue. Et l’USM Alger ne pouvait légitimement passer outre cette «règle» fondamentale qui rythme la vie de notre mouvement sportif national. Après le coup foiré de remplacer Dziri par Bira, l’USMA avait un dilemme structurel à résoudre. Une assemblée générale extraordinaire, programmée jeudi, qui devait procéder à la passation des pouvoirs entre l’ancien propriétaire, l’ETRHB via l’administrateur désigné par l’autorité judiciaire, et le nouveau (Serport) n’a pu avoir lieu en raison justement de l’absence du premier nommé. Un quiproquo juridique qui semble tout remettre en cause. La vente des actions de l’ETRHB à Serport ne serait alors qu’un autre coup de bluff. Comme pour noyer un poisson, l’USMA est toujours otage d’un imbroglio juridico-politique. L’intervention du président de la République, validant le passe du pouvoir à Serport, semble en définitive un simple coup d’épée dans l’eau tant la justice reste «muette» sur la question de la faisabilité d’une telle transaction. Un dossier complexe qui risque d’enfoncer davantage le club du regretté Omar Hamadi si d’ici le 12 mars, date retenue pour la tenue d’une nouvelle AGEx les positions ne changent pas et l’imbroglio judiciaire pas résolu. Une institution qui, malgré tout, continue d’aiguiser les appétits. D’anciens dirigeants, mais aussi des candidats à la recherche de notoriété et des privilèges que procure un tel statut, ont fait savoir qu’ils sont prêts à revenir pour «aider» l’USMA. L’un d’eux n’est autre que l’actuel président du CSA, Saïd Allik, qui a exprimé sa disponibilité à reprendre du service au sein de la SSPA sous un nouveau rôle (DG, ndlr). Estimant la situation «difficile», l’ancien président du club a demandé le ralliement de tous les Usmistes pour surmonter la crise. «Il faut profiter de la venue de cette société pour sauver le club». Une fois encore, l’avis des fans usmistes dont nombre sont hostiles au retour de Saïd Allik aux affaires du club, sera salutaire.
M. B.

 

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