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NOTES ET ANECDOTES DU MONDIAL Regragui terrasse les Diables rouges

Pourquoi ce titre ? S'il est certain que la prestation et l'intelligence des joueurs sont pour beaucoup dans cet exploit retentissant, nous devons toutefois reconnaître le rôle majeur joué par Walid Regragui dans la construction d'une victoire qui a mis longtemps à se dessiner.
Éprouvé par le remplacement en dernière minute de son gardien de but titulaire et voulant limiter les dégâts, le coach a visé d'abord à stopper les offensives répétées des Belges, sans chercher plus. Juste quelques échappées sans danger pour Courtois. Objectif numéro 1 donc : ne pas encaisser de but.
Mais les choses vont changer en seconde mi-temps. Encouragés par leur but à la 45' (refusé pour hors-jeu), les Marocains ont dû se dire à la pause «ce Courtois n'est pas imprenable finalement !» Et ils vont se réveiller au cours de la seconde période pour lancer des contres périlleux, profitant du vide laissé par les milieux belges totalement engagés dans les actions offensives de leur ligne d'attaque. Mais la précipitation et le désir d'en finir vite ont joué un mauvais tour aux Belges d'autant plus que Regragui changeait radicalement la composition de son équipe, introduisant le maximum d'éléments frais. Les coéquipiers de Zyetch jouent juste, récupèrent toutes les balles, pressent les Belges au centre et lancent des missiles sol-sol percutants grâce à la vélocité de leurs attaquants.
Alors que la Belgique semble tourner en rond, les Marocains vont continuer sur leur lancée et ce qui devait arriver arriva. Sabiri trompe Courtois sur coup franc à la 73'. Portés par un stade en délire, les poulains de Regragui s'installent dans le rôle de favori pour remporter ce match. Les Belges sont à deux doigts d'égaliser mais ils sont mal inspirés sur la presque totalité de leurs attaques.
La fin du match sera pathétique pour les Diables rouges qui n'y croient plus. Le coup de grâce sera porté par Aboukhlal, bien servi par Zyetch (92').

11h : Japon 0 - Costa Rica 1
Après leur raclée historique face à l'Espagne et l'exploit des Japonais qui ont déraillé les Mécaniques germaniques, on se disait que l'affaire était réglée pour les Ticos qui allaient faire leurs valises dès ce dimanche. Mais le football, ce ne sont pas toujours les pronostics logiques. Il garde cette part d'imprévu qui en fait le charme. La preuve, cet extraordinaire rebondissement des Costaricains à l'issue d'un match dominé de bout en bout par les Japonais !
Résultat des courses : grâce à l'unique but de Fuller (81'), les coéquipiers de Keylor Navas se relancent pour une éventuelle qualification au prochain tour alors que le Japon ne s'en voudra qu'à lui-même de ne pas avoir su concrétiser une large domination.
Pour donner une idée de la chance extraordinaire qui a permis au Costa Rica ce résultat étonnant, citons les conclusions d'Opta (société spécialisée dans les statistiques) qui signale que cette sélection est devenue la première équipe, depuis 1966, à remporter un match de Coupe du monde «malgré si peu de ballons touchés dans la surface adverse (2)».

17h : Croatie 4 Canada 1
La Croatie confirme tout le bien qu'on pensait d'elle. Gros vainqueur du Canada hier, match blanc contre le Maroc lors de la première journée, il leur reste à affronter la Belgique et ce ne sera pas de tout repos. Blessés dans leur amour-propre, les Diables rouges vont mettre toutes leurs forces dans ce dernier match. Une victoire portera leurs points à 6 au total et 6 points, c'est la qualif assurée ! Quant au Maroc, s'il gagne le Canada, il sera leader avec 7 points. Enfin, la Croatie, avec 4 points, devra battre la Belgique pour accéder aux 8es de finale avec également 7 points.
M. Farah

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