L’affiche des 8es de finale de la Coupe d’Algérie séniors messieurs qui avait mis aux prises le GS Pétroliers au WO Boufarik, deux ténors de la discipline, à la salle Harcha d’Alger, n'est pas allée au coup de sifflet final en raison de l’interruption de la partie au 3e quart-temps suite à la décision du commissaire technique de la rencontre.
Ladite confrontation a été arrêtée à une minute du terme du 3e quart-temps au moment où le GS Pétroliers menait 60 à 44. A la mi-temps, le score était également en faveur des Pétroliers (39-31). Quant à la suite à donner à cette rencontre, la Fédération algérienne de basket-ball (FABB) devra attendre le rapport des officiels de la rencontre avant de prendre des décisions. Contacté par nos soins, Djamel Chouchou, président du GSP, qui dénonce d’abord le retard d’une heure qu’a enregistré le match avant son coup d’envoi, en raison des agissements des supporters dans les tribunes, nous explique qu’il n’acceptera jamais de rejouer la rencontre. «Tout le monde a vu ce qui s’est passé à la salle Harcha. Ce sont les supporters de Boufarik qui ont créé toute cette anarchie. Même les services de sécurité n’ont pas réussi à les maîtriser. La rencontre a été interrompue à plusieurs reprises en raison des jets de projectiles et de bouteilles d’eau sur la main courante et j’en passe. Que chacun assume ses responsabilités et encadre ses supporters. Ce n’est qu’une partie de basket-ball (…) Il est clair que nous n’accepterons jamais de rejouer la rencontre. Nous allons d’abord attendre les décisions de la FABB. Et si, je dis bien, si nous acceptons de rejouer, nous allons exiger que la partie soit reprise au moment où elle a été interrompue, soit à une minute de la fin du 3e quart-temps, et sans public, avec le même score soit 60 à 44 pour le GSP. Les règlements sont clairs là-dessus», souligne le patron du GSP qui regrette que tous les autres clubs en veulent au Groupement sportif des Pétroliers d’être le plus grand club, toutes disciplines confondues.
Ahmed A.
