Jamais la sélection nationale n'a été aussi brillante, aussi convaincante et aussi dominatrice lors de ces matchs de Coupe d'Afrique des nations depuis sa première participation en 1968 et jusqu'à aujourd'hui, qu'elle ne l'est en cette Coupe d'Afrique qui se déroule en terre égyptienne. En si peu de temps, l’entraîneur Djamel Belmadi a créé une symbiose au sein des Fennecs au point où on sent que les onze joueurs ou plutôt les 23 joueurs ne forment qu'un, tels des mousquetaires, ils ont un seul leitmotiv «tous pour un et un pour tous». Les coéquipiers du capitaine Mahrez jouent avec une «grinta» qu'on n'a pas vue depuis le fameux match de Om Dourman, c'est ce qui fait leur force, leur opiniâtreté et leur abnégation durant les quatre-vingt-dix minutes de chaque match. Aucune star n'est au-dessus des autres, tout le monde attaque et tout le monde défend, les Mahrez et Feghouli jouent plus défensivement qu’offensivement et les Atal et Bensebaïni sont poussés beaucoup plus vers l'attaque que la défense postes de leur prédilection, cette osmose entre tous les joueurs algériens est de bon augure pour la suite de la compétition et laisse présager un avenir meilleur, en l'occurrence une place en finale de cette coupe, et pourquoi pas le trophée que convoite l'Algérie depuis 1990 .La joie exprimée et affichée par tous les joueurs et même l'entraîneur après chaque but des Verts démontre le lien sacré qu'a tissé Djamel Belmadi dans le cœur de ses poulains, cette union ne sera que bénéfique pour le groupe qui est appelé à se frotter aux Maliens ou Ivoiriens lors du prochain match et en demi-finale face aux Nigérians ou Sud-Africains. En finale, les coéquipiers de M'bolhi devront jouer pour gagner la coupe, car une finale ça se gagne quel que soit le prix, et vu la forme qu'affichent nos protégés, on ne peut être que confiants pour arracher cette deuxième étoile synonyme de coupe d'Afrique, attendons pour voir.
S. B.
