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Rubrique Sports

Rachid Farid (ancien jongleur et fondateur d’une école de jonglerie à Bordj Menaïel) Un cri contre l’oubli !

Le temps des regrets pour Rachid Farid ? Plus de quatre décennies à sillonner les stades d’Algérie n’ont pas suffi pour lui offrir ce confort d’une vie gâchée par les derniers ennuis de santé.
L’amuseur des foules, enfant de Bordj Menaïel village qui a offert des dizaines de footballeurs au talent inouï, Rachid Farid est aujourd’hui à la croisée des chemins, s’interrogeant sur une vie qu’il a dédiée à la jongle.
Un ballon qu’il a souvent dorloté quand la santé le lui permettait et, qui, désormais, le fuit. Soumis à un régime spécifique par son employeur, Naftal où il exerce à la station de Bordj Menaïel, Rachid Farid «abandonne» la partie, lui qui croyait qu’il pouvait mener à bon port son projet d’école de jonglerie. Faute de soutien, moral et financier, il fuira le stade Salah-Takedjerad devenu «inhospitalier» pour ses élèves ô combien désolés de la cessation des activités de l’association. Aujourd’hui, celui qui faisait vibrer les stades de Tizi-Ouzou à l’occasion des sorties africaines de la Jumbo-JET, 5-Juillet lors des matchs des Verts et d’autres enceintes sportives nationales et internationales (Tunisie, Espagne, Mali et Maroc) en diverses occasions et manifestations se tourne vers sa petite personne. La quête de vivre, lui et sa petite famille, dans un monde meilleur. «J’ai offert ma jeunesse à cette discipline et j’ai donné de la joie à beaucoup de monde. Aujourd’hui, mon état de santé ne me permet plus de me produire, encore moins à poursuivre mon œuvre envers ces jeunes qui voulaient apprendre les techniques de cette pratique. J’ai besoin d’être soutenu car je crois que je mérite qu’on m’aide.
J’ai été voir le ministre, enfant de mon patelin, qui m’a promis de voir mon cas et des responsables de l’entreprise où je travaille m’ont fait la promesse de venir à mon secours», relève un Rachid Farid affaibli par la nouvelle tournure connue par sa vie. Un AVC contracté en 2013 qui l’a mis hors d’état d’amuser une galerie charmée par ses fresques.
«Je veux de la reconnaissance car, au-delà de mes soucis matériels quotidiens, je souffre de l’oubli de ceux censés honorer les anciens sportifs», affirme-t-il nostalgique de ses heures de gloire qui le voyaient animer les intermèdes de matchs de football. «Je garde en mémoire beaucoup de souvenirs. Le football m’a fait connaître aux gens à qui j’ai offert le meilleur. Aujourd’hui, je ne veux que le strict minimum», conclut-il, amer. La solidarité des hommes de ce pays saura-t-elle redonner à Farid Rachid son sourire d’antan ?
M. B.
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