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Rubrique Sports

LES CANCANS DE MAÂMAR FARAH Une étincelle dans la nuit cairote

©Ryad AB PPAGENCY
©Ryad AB PPAGENCY

Nous écrivions dans notre papier d'avant-match que la victoire et la qualification pouvaient venir d'un coup de génie, de Belaïli, Bounedjah ou Mahrez. Mais nous étions loin de penser que cela surviendrait à l'ultime seconde de la partie et sous la forme d'un coup franc magique de Mahrez qui collectionne ce genre de réalisations parfaites au sein de son club. D'un tir bien enveloppé, contournant le mur défensif et placé à l'angle gauche, dans ce coin inaccessible aux gardiens, le génial ailier droit de Manchester City venait de ruiner tous les espoirs des Super Aigles !
Ce fut le couronnement d'une partie très dure où les Verts ont eu à suer pour contenir cette redoutable machine bien huilée et servie par une pléiade de joueurs talentueux. Le danger, cette fois-ci, n'était pas le côté physique agressif comme ce fut le cas contre les Éléphants, mais ce rouleau compresseur d'un onze solidement charpenté autour d'un milieu bien assis et entreprenant et particulièrement dangereux par sa remuante ligne d'attaque.
D'emblée, les Algériens combinent bien et attaquent. Ils contiennent les Nigérians et les empêchent de développer leur jeu habituel. Et pas seulement : ils arrivent à porter le danger dans le camp adverse. Hélas, les ratages sont nombreux et l'un des problèmes à régler avant la finale est de corriger ce défaut qui peut être fatal. Mahrez, qui n'était pas au meilleur de sa forme, arrive quand même à déborder sur la droite et à centrer. Et c'est sur l'un de ces centres que la balle rebondit sur un défenseur, avant de prendre le chemin des filets, devant un gardien médusé.
L'euphorie est algérienne et le doute nigérian. Mais, à la rentrée, voilà que les Verts se replient et laissent l'initiative aux Super Aigles. Repli tactique et gestion pragmatique du maigre résultat, comme le pensent certains ? Je ne le crois pas ! Je pense plutôt que cette retraite est le résultat de la fatigue accumulée en première mi-temps et qui, ajoutée aux efforts surhumains consentis face aux Éléphants, a pratiquement scié les jambes des Verts.
Ce qui devait arriver arriva : le Nigeria impose le nul. Et alors que, habituellement, les Algériens ont tendance à s'effondrer et à se démoraliser, nous assistâmes à une résistance héroïque qui impliquait les onze joueurs avec un milieu royal bien tenu par un Guedioura des grands jours et des attaquants qui défendent bien aux côtés d'une ligne défensive qui nous faisait peur au début mais qui s'affirme de plus en plus comme un obstacle infranchissable. Belaïli est omniprésent. Il a la force et la vélocité pour récupérer les ballons, déstabiliser la défense adverse et bien servir ses coéquipiers, bien malchanceux dans leurs tirs. Quelque peu à l'arrière, Bennacer est égal à lui-même dans son rôle de pièce maîtresse d'un onze qui commence à intéresser les experts et les spécialistes mondiaux par sa manière de jouer totalement inédite et très moderne.
Nous voilà qualifiés pour cette finale que nous avons attendue durant 29 années ! Face au Sénégal, il y aura la récupération, une meilleure préparation et un avantage psychologique certain. L'euphorie de la victoire en demi-finale sera là, bien présente, pour porter encore l'espoir des Verts et de tout un peuple vers cette seconde étoile tant attendue !
M. F.
[email protected]

 

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