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Rubrique Sports

Laurent Colette (directeur général de l’Olympique de Marseille) au Soir d’Algérie : «Une grande fierté pour nous d’ouvrir notre école de football à Alger»

Laurent Colette, directeur général de l’Olympique de Marseille, était à Alger, accompagné de Basile Boli, l’ancien défenseur international français, ambassadeur de l’OM, pour le lancement de l’école de football du club marseillais, baptisée «OM School Alger». Dans cet entretien, l’ancien directeur marketing du FC Barcelone et de la Roma, revient sur la situation de l’OM et se dit fier de l’ouverture de l’école marseillaise à Alger.
Le Soir d’Algérie : L’Olympique de Marseille est 8e au classement de Ligue 1, connaît des hauts et des bas en ce début de saison avec des résultats plus ou moins instables avec une première défaite à domicile, puis des victoires en déplacement suivies d’une série de trois matchs nuls dont deux au Vélodrome, comment expliquez-vous tout cela ?
Laurent Colette : «D’abord un championnat, c’est compétitif où chaque match est un défi. On a eu un bon départ avec la victoire à l’extérieur. On a eu des joueurs blessés, des titulaires comme Alvaro qui n’était pas disponible depuis le mois de juillet, puis on a eu une accumulation de cartons rouges où on se retrouve à jouer avec cinq titulaires en moins. Ce n’est jamais facile. Manchester City a perdu ce week-end à domicile (0-2), et les commentateurs ont dit qu’il leur manquait trop de titulaires, pourtant City a un effectif assez riche. Le football ça se joue à pas grand-chose. Il reste encore un long parcours en championnat, on est confiant. Les blessés vont revenir, les cartons rouges seront purgés, donc on va retrouver plus d’équilibre. Donc, il faut se battre, c’est le but.»
Vous avez évoqué des cartons rouges écopés par certains de vos joueurs, comment l’explique-vous ? S’agit-il de nervosité, d’agressivité sur le terrain ou de la situation du club un peu difficile ?
«Je ne l’explique pas. Je ne vais commenter ça. Ce sont des aléas. Il y a des matchs où il y a plus de cartons que d’autres. Cela dépend de plusieurs facteurs. Des fois, il y a de la fièvre dans l’air et se transforme rapidement en situation plus difficile. Nos joueurs sont professionnels, ils savent ce qu’ils ont à faire. Donc, je ne vais pas commenter cela car les cartons qu’ils soient jaunes ou rouges font partie du football.»
Depuis quelques saisons, l’OM, qui est le club le plus populaire en France, vit une situation difficile avec notamment l’arrivée d’un nouveau propriétaire, comment voyez-vous son avenir ?
«Certes, il y a eu des hauts et des bas, mais n’oublions pas qu’il y a un peu plus d’un an, l’OM était finaliste de l’Europa League. Et personne ne disait qu’on était en situation difficile. Comme je viens de le dire, il y a des hauts et des bas. Regardez le Real Madrid, l’année dernière, il a fait sa plus mauvaise saison depuis 20 ans, le Barça, qui était appelé à avoir tous les titres, s’est effondré en fin de course en perdant la finale de la coupe du Roi et éliminé de la Ligue des champions devant Liverpool, ou encore Milan qui n’arrive pas vraiment à s’en sortir. Le football est très difficile et il n’y a que très peu d’élus, donc on doit se battre pour être parmi ces élus et on apprend de nos erreurs, des mauvais moments et on se renforce de ces mauvais moments et on se bat.»
Vous vous battez, donc, pour une place européenne en dépit de ces aléas.
«Oui, oui, nous avons de l’ambition cette année. Notre idée, c’est de revenir sur la scène européenne et de retrouver l’ambiance, l’histoire de légende au Vélodrome.»
Vous êtes en Algérie pour le lancement de l’OM School Alger, c’est quoi exactement, voulez-vous nous l’expliquer dans le détail ?
«D’abord, c’est une grande fierté d’ouvrir cette unité après celle ouverte à Tunis. C’est quelque chose de concret pour pouvoir accueillir des enfants de 6-16 ans qui veulent jouer au football dans le cadre de l’OM, un cadre sérieux, sans rechercher à faire un programme d’élite et sans éliminer les candidats. N’importe quel garçon ou fille qui désire faire du football est accueilli ici au site de l’OM School et aura droit à toute la métrologie sportive, technique et humaine de l’Olympique de Marseille puisque nous avons un directeur technique, nommé par nous, qui a l’expérience de l’OM. Tout dans le cahier des charges est supervisé par la direction technique depuis Marseille. C’est un vrai programme structuré d’amour du football, de recherche, de contacts entre la jeunesse algérienne et le monde du football tel que le comprend l’OM, c'est-à-dire avec sa personnalité et sa popularité que vous avez mentionnées.»
D’autant plus qu’Alger et Marseille, deux villes, se rapprochent sur presque tous les plans…
«Absolument, on a une heure de vol et il y a plusieurs points en commun. Il y a 300 000 Algériens dans la région de Marseille, c’est évident, j’allais dire qu’il faut se voir plus souvent. Moi, je suis venu déjà il y a trois mois et je reviendrai plus souvent pour ce projet.»
Il était question que l’OM organise un match de gala face à une équipe algérienne comme le MC Alger ou le CR Belouizdad, qu’en est-il au juste ?
«Nous sommes en pourparlers avec des responsables d’équipes algériennes pour essayer de voir s’il est possible d’organiser un match gala. Toutefois, c’est un peu compliqué du moment que notre calendrier est vraiment chargé d’autant que nous ne savons pas si nous allons jouer les Coupes européennes ou les tours préliminaires. Ce n’est qu’à partir du mois d’avril-mai que nous adaptons notre calendrier. Donc, il est vraiment difficile et compliqué d’envisager cela dans l’immédiat.»
Entretien réalisé par Ah. A.

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