Le feuilleton du gardien de but de la JS Kabylie, Abdelkader Salhi, n’est désormais pas près de se terminer. Alors que tout le monde pensait que les histoires de l’ancien portier international sont terminées, notamment après sa titularisation mardi lors du match amical face à l’équipe de l’ES Azeffoun, voilà qu’il provoque la colère de son entraîneur, Hubert Velud, par son comportement jeudi lors de la séance d’entraînement.
Un comportement, quitter la séance sans l’autorisation, qui aurait irrité le technicien français qui a décidé de ne pas le retenir dans les 18 convoqués pour la rencontre de la 11e journée.
«Oui, nous avons eu quelques perturbations, comme ce fut le cas avec le gardien qui était titulaire l’an dernier, Salhi. Il y a, certes, Benbot qu’on essaye de former et de lui permettre de progresser. Je ne sais pas exactement ce qui se passe avec Salhi. Le constat, malheureusement, on ne l’a pas eu depuis le début de saison. Il est encore là mais il n’est pas à 100%», a confirmé Velud sur les colonnes du Buteur.
Ce n’est pas le premier écart disciplinaire de l’ancien gardien de but du CR Belouizdad, puisque lors de la préparation de l’intersaison, il avait boudé l’équipe alors en stage à Evian, avant de revenir à de meilleurs sentiments et rejoindre ses camarades. Annoncé sur le départ depuis quelque temps en raison de son nouveau statut de remplaçant, Salhi aurait des contacts dans les pays du Golfe, notamment en Arabie Saoudite et le Koweït.
«Dans notre effectif, il règne un climat de solidarité et nous travaillons tous ensemble pour l’intérêt de l’équipe. Que ce soit moi ou Salhi, l’essentiel est que celui qui jouera préserve sa cage vierge», avait souligné Oussama Benbot qui devient le portier n°1 des Canaris. Une reconnaissance qu’il a réussie grâce à ses grandes prestations cette saison, mais que Salhi a du mal a accepté. «Peu importe qui joue, l’essentiel est de préserver la cage», poursuit Benbot. Victime d’une blessure qui l’avait empêché d’entamer la saison avec les Canaris, Salhi n’a fait que quelques apparitions dans le Onze rentrant avant de décider de bouder l’équipe pour quelques jours avant de revenir à de meilleurs sentiments. Alors qu’il pensait retrouver sa place face au MC Alger, Hubert Velud a préféré aligner l’enfant d’Aïn M’lila qui donne plus de confiance à ses camarades et sa prestation de premier ordre lors du Clasico a donné raison au technicien français.
Juma, l’autre cas de Velud
En plus du cas Salhi, Hubert Velud commence à s’impatienter sur le cas Massoud Juma qui tarde à se rétablir depuis sa blessure en septembre dernier ; une blessure qui inquiète d’ailleurs l’entraîneur Hubert Velud qui s’interroge sur sa nature. «Juma est blessé depuis trop longtemps. Une blessure qui traîne et sincèrement je ne comprends pas ce qui se passe à ce niveau-là», avait déclaré le coach des Canaris qui ne cachait pas son inquiétude.
«C’est un autre handicap. Juma n’a pas encore trouvé ses repères, il faut rappeler qu’on s’est qualifiés à la phase de poules de la Ligue des Champions sans aucun étranger. En principe, une équipe qui participe à la Ligue des champions doit avoir dans ses rangs au moins deux super joueurs.
Ce sont des handicaps qu’on a comblés avec le travail. Maintenant, c’est à nous d’améliorer ce groupe pour bien figurer en LDC et aller jouer un titre national. Pour le moment, je ne sais pas quand Juma pourra revenir, je ne suis pas médecin.
Il y a eu plusieurs avis, un point sera fait très rapidement. Je ne sais pas s’il va revenir rapidement pour rejouer, je n’ai pas encore de réponse», a souligné Velud dans le quotidien sportif. Recruté durant l’intersaison, pour un contrat de trois saisons, Juma aura disputé trois matchs (NAHD, USB et PAC) avant de se blesser durant une séance d’entraînement. Depuis sa blessure, Velud attend avec impatience son retour pour compléter son effectif notamment en prévision de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique qui commencera bientôt.
L’entraîneur de la JSK avait même exigé le renfort de l’équipe durant le mercato hivernal.
Ah. A.
