Actualit�s : PR�VENTION CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE
Des mesures peu convaincantes


Face � la menace de la grippe aviaire, la vaccination contre la grippe saisonni�re provoqu�e par la souche actuellement en circulation des personnes �g�es de 65 ans et plus et la constitution d�un stock d�antiviraux restent les principaux axes du plan national propos� par le d�partement de Amar Tou. Malheureusement, le ministre de la Sant� et de la R�forme hospitali�re n�a pas voulu donner plus de d�tails sur le stock pr�sum�, ni sur le montant de l�enveloppe financi�re d�gag�e. Par ailleurs, d�autres informations pr�cisent que les n�gociations avec les laboratoires pharmaceutiques pour l�approvisionnement en TAMIFLUX n�aboutissent pas.
Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Face � la menace de la grippe aviaire et au risque de pand�mie qui r�sulterait d�une recombinaison entre le virus de la grippe aviaire et celui de la grippe humaine, le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re a pr�sent�, hier, son plan national de lutte contre cette menace r�pondant ainsi aux exigences de l�OMS. Cette organisation avait demand� aux pays d��tablir des plans pr�paratoires selon leurs propres capacit�s � r�agir face � une urgence d�une telle ampleur. L�interdiction de l�importation de la viande blanche � partir des pays � risque tels que les pays asiatiques et derni�rement la Turquie, est l�une des mesures prises par le gouvernement pour pr�venir l�introduction de la grippe aviaire dans notre pays. Il faut �viter l�introduction de la grippe aviaire dans notre territoire et �viter, si la pand�mie �clate, l�introduction de la grippe due � l�apparition d�une nouvelle souche virale. Le plan compte deux phases. Dans la premi�re, les interventions visent � r�duire le risque d��mergence d�un virus pand�mique et dans la seconde, les interventions viseront la r�duction de la morbidit�, la mortalit� et la d�sorganisation sociale. Les diff�rents aspects couverts par le plan sont la surveillance virologique, la surveillance clinique et �pid�miologique, la vaccination antigrippale, la constitution d�un stock strat�gique en antiviraux, l�organisation des soins et planification de besoins, information- �ducation-communication et, enfin, interventions non m�dicales. Pour ce qui est de la vaccination antigrippale, les personnes �g�es de 65 ans et plus, les personnes pr�sentant des affections chroniques et les p�lerins ob�iront � compter du 15 novembre � une campagne de vaccination obligatoire et gratuite dans le but de r�duire les risques de la grippe, notamment pour les groupes � risque. Seulement, 10 % des concern�s seront touch�s par cette campagne de vaccination. Selon Amar To,. ce taux augmentera pour atteindre les 90% en 2009. Quant � la surveillance clinique, il est exig� des directions de sant� de wilaya la notification de tous les cas de grippe hospitalis�s pour complications. Pour ce qui est de la constitution d�un stock strat�gique en antiviraux, il faut savoir que ces traitements restent la seule arme dont nous disposons actuellement. Leur prescription est indiqu�e en cas de pand�mie pour les personnes dont les activit�s sont indispensables au fonctionnement du pays et celles � risque m�dical. Il est imp�ratif de souligner enfin que la grippe aviaire a provoqu� entre 2004 et 2005 le d�c�s de 66 personnes sur les 130 hospitalis�es et plus de 250 millions de volailles ont �t� abattues dans le monde.
I. T.

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