Actualit�s : LES ORGANISATIONS PATRONALES LE REGRETTENT
"Nous n'avons pas �t� consult�es sur la strat�gie industrielle"


Le Centre de presse d� El Moudjahida accueilli hier les repr�sentants de plusieurs organisations patronales et de la Centrale syndicale, lors d�une rencontre-d�bat. Une rencontre qui a focalis� sur la strat�gie industrielle en d�bat au niveau du gouvernement. Mais une strat�gie �labor�e �ex nihilo�, sans consultation pr�alable, permanente, des concern�s que sont les entrepreneurs priv�s, les adh�rents des organisations patronales n�ayant eu cesse d�affirmer, � des nuances pr�s, n�avoir pas re�u de copie du projet en d�bat.
Et la Conf�d�ration alg�rienne du patronat (CAP), la Conf�d�ration des industriels et producteurs alg�riens (CIPA), l�Union g�n�rale des entrepreneurs alg�riens (UGEA), la Conf�d�ration nationale du patronat alg�rien (CNPA), la Conf�d�ration g�n�rale des entrepreneurs et op�rateurs alg�riens (CGEOA) et l�Organisation nationale du patronat et des entreprises (ONPE) de formuler moult critiques. R�currentes pour certaines, des critiques sur l�absence de concertation, les contraintes de l�environnement entrepreneurial, la marginalisation des entreprises locales du BTPH notamment au profit des entreprises �trang�res, les probl�mes de la qualification, les dysfonctionnements du processus de mise � niveau des entreprises, en somme les errements dans la conduite des r�formes �conomiques� Un contexte o� le secteur industriel p�tit de la concurrence d�loyale notamment dans le textile, en d�liquescence, avec plusieurs fileteries ferm�es. Et �galement dans un contexte marqu� par ce nombre pl�thorique d�organisations patronales, en �tat de faiblesse, d��miettement, des facteurs � m�me d�ajouter � la confusion ambiante. Pourtant, des op�rateurs, estimant faire du sur-place, dont certains ont appel� � revoir l�organisation du gouvernement marqu�e selon eux par un chevauchement des comp�tences et le manque de coordination et de compl�mentarit�. D�o� l�id�e pr�n�e de regrouper les d�partements minist�riels en charge des dossiers �conomiques sous une m�me tutelle. Et cela m�me si le vice-pr�sident du Forum des chefs d�entreprise (FCE) et ancien ministre, Reda Hamiani, a estim� qu�il n��tait pas n�cessaire pour ces organisations d�attendre le gouvernement pour s�exprimer sur la strat�gie industrielle. Rappelant le d�clin du secteur industriel dont la contribution � la richesse nationale a chut� entre 2000 et 2005 de 18% � 6,8%, alors que l��conomie est de plus en plus d�pendante de la manne et, donc, de la rente p�troli�re et que les importations ont cr� de 10 � 20 milliards de dollars durant la m�me p�riode, Reda Hamiani d�appeler � concevoir une strat�gie � moyen terme, bas�e sur la d�finition de secteurs industriels prioritaires, un diagnostic global, la d�finition du r�le du secteur public et de l�Etat. En mettant en avant le caract�re ultralib�ral dans la conduite de ces r�formes, l�Etat �tant selon lui mal � l�aise dans l��conomie de march�, et en remettant en cause la qualit� de la croissance �conomique actuelle, plus exog�ne qu�endog�ne et d�s�quilibr�e, ainsi que la mani�re dont les projets majeurs sont n�goci�s avec les op�rateurs �trangers et l�insuffisance d�int�gration industrielle locale. Pour sa part, le secr�taire g�n�ral de la F�d�ration nationale des travailleurs du textile et cuirs (FNTTC - UGTA), Amar Takdjout, a indiqu� que la Centrale a r�fl�chi sur la probl�matique de la strat�gie industrielle, l�Etat devant, selon lui, s�impliquer durant cette phase transitoire en accompagnant et s�curisant la reprise d�entreprises.
Ch�rif Bennaceur

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