La s�ance tenue ce lundi dans la salle d�audience du statut personnel, aupr�s de la cour d�Oran, a �t� consacr�e aux plaidoiries des avocats de la d�fense des deux parties en conflit dans le cadre de l�affaire dite de Safia, � savoir celle de la belle-famille et du pr�sum� p�re alg�rien de la petite Safia et celui du ressortissant fran�ais, Fran�ois Charbook, r�clamant lui aussi la paternit� de la petite.
L�objectif de cette s�ance, comme a �t� auparavant not�, �tait de discuter le jugement d�annulation de la confirmation de l�acte du mariage de la d�funte (m�re de Safia) et son ex-mari Youcefi Mohamed, et ceci �galement pour trancher par la suite le volet relatif � la d�termination de la paternit� de la fille Safia et de sa garde. Au cours de cette s�ance, l�avocat de la d�fense de la bellefamille alg�rienne de la petite fillette, sujet du litige, a mis en �vidence les diff�rentes anomalies constat�es, sur le plan juridique et religieux, � propos du jugement prononc� par la justice en faveur du ressortissant fran�ais (suite au pourvoi en cassation introduit par ce dernier), relatif � l�annulation de l�acte du mariage de la d�funte avec Youcefi. Le m�me avocat, lors de sa plaidoirie, s�est interrog� sur la validit� de l�acte du mariage pr�sent� par Charbook et qui, selon lui, ne r�pond � aucune condition l�gale r�gissant ce genre de proc�dure. D�autre part, cet avocat a mis en exergue les dates du mariage de la d�funte avec le Fran�ais, le mois de mai 2005, et la date de la naissance de la petite Safia, mars 2005, et qui ne prouve, selon ce dernier, que la nonpaternit� du Fran�ais. En r�plique, la d�fense de Charlook a �galement pr�sent� ses arguments, de m�me qu�elle a comment� les �l�ments avanc�s par la partie alg�rienne. Au terme des plaidoiries, le pr�sident de la cour a ordonn� le report du verdict � la semaine prochaine, soit, selon les avocats, au 16 du mois en cours.
Ben Aziz

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