C’est un vendredi pas comme les précédents que celui
d’hier qui a coïncidé avec la marche historique du 14 juin 2001 lorsque
des centaines de milliers de citoyens de la Kabylie se sont déplacés
vers la capitale pour remettre à la présidence de la République la
plateforme d’El Kseur mais ponctuée malheureusement par une répression
sanglante et une machination diabolique par le pouvoir et qui s’est
soldée par la mort d’homme dont des journalistes et des dizaines
d’arrestations.
Ainsi, ce fut tout naturellement que la marche d’hier, la 17e depuis la fameuse marche du 22 février, fut dédiée par les dizaines de milliers de citoyens de la wilaya de Bouira, à cet événement historique en l’entamant avec des «Kabylie chouhada !» et «2001 chouhada» pour rappeler au monde entier que la Kabylie n’a pas oublié ses 128 martyrs du printemps noir 2001, lorsque le pouvoir de l’époque, dont un certain Nordine Yazid Zerhouni dont les marcheurs réclament la tête et son jugement de par sa fonction de l'époque comme ministre de l’Intérieur, avait répondu aux revendications pacifiques des citoyens aux mains nues, par des balles réelles avec le lourd bilan que l’on sait.
Hier, les milliers de marcheurs qui ont sillonné les principales artères de la ville dans un calme total et une organisation parfaite, ont longuement scandé les «Ulac smah ulac» et autre «Pouvoir assassin» propres au mouvement citoyen et fort appropriés pour l’occasion, mais également, actualité oblige «Ya kadhi matensach Bensalah ou Bedoui» (Ô juge n’oublie pas Bensalah et Bedoui».
Pendant plus de deux heures, la ville de Bouira a vécu au rythme de «Pouvoir assassin» et autre «Système dégage» dans une ambiance festive, où le drapeau amazigh et l’emblème national sont brandis côte à côte.
Y. Y.
Ainsi, ce fut tout naturellement que la marche d’hier, la 17e depuis la fameuse marche du 22 février, fut dédiée par les dizaines de milliers de citoyens de la wilaya de Bouira, à cet événement historique en l’entamant avec des «Kabylie chouhada !» et «2001 chouhada» pour rappeler au monde entier que la Kabylie n’a pas oublié ses 128 martyrs du printemps noir 2001, lorsque le pouvoir de l’époque, dont un certain Nordine Yazid Zerhouni dont les marcheurs réclament la tête et son jugement de par sa fonction de l'époque comme ministre de l’Intérieur, avait répondu aux revendications pacifiques des citoyens aux mains nues, par des balles réelles avec le lourd bilan que l’on sait.
Hier, les milliers de marcheurs qui ont sillonné les principales artères de la ville dans un calme total et une organisation parfaite, ont longuement scandé les «Ulac smah ulac» et autre «Pouvoir assassin» propres au mouvement citoyen et fort appropriés pour l’occasion, mais également, actualité oblige «Ya kadhi matensach Bensalah ou Bedoui» (Ô juge n’oublie pas Bensalah et Bedoui».
Pendant plus de deux heures, la ville de Bouira a vécu au rythme de «Pouvoir assassin» et autre «Système dégage» dans une ambiance festive, où le drapeau amazigh et l’emblème national sont brandis côte à côte.
Y. Y.
