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Il a prêté des propos à Tebboune Alger recadre Erdogan

Il y a comme un remake dans les propos qu’a tenus Erdogan quelques heures après son retour d’un séjour à Alger. Comme en 2012, le Président turc s’est livré à des déclarations jugées fausses et inappropriées au sujet des massacres commis en Algérie durant la période du colonialisme français.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Erdogan s’est exprimé dans une déclaration publique, affirmant que le Président algérien lui a révélé que la colonisation française avait fait cinq millions de victimes, révélation qui a poussé le chef d’Etat turc à demander à Abdelmadjid Tebboune des documents officiels attestant de ces chiffres. Alger dément, cependant.
Dans un communiqué publié hier par le ministère des Affaires étrangères, l’Algérie se dit «étonnée de la déclaration faite par le Président de la Turquie, dans laquelle il a été prêté au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, des propos sortis de leur contexte portant sur une question historique concernant l’Algérie. Les questions mémorielles, poursuit le texte, sont complexes et ont une sacralité et une sensibilité particulière pour le peuple algérien. De tels propos ne servent pas les efforts que fournissent l’Algérie et la France pour régler les questions mémorielles».
Alger ne va pas plus loin, et il y a de fortes chances pour qu’aucune réaction en provenance de Turquie ne soit enregistrée. Erdogan n’en est pas à sa première expérience dans le genre avec Alger.
En 2012, l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait réagi très sévèrement à des propos quasi-similaires tenus par le Président turc. L’Algérie s’était aussi dit étonnée suite à une déclaration dans laquelle Erdogan évoquait «un génocide commis par le colonialisme français», au moment où les deux pays tentaient de régler le contentieux mémoriel de la façon la plus sage qui soit.
Un rappel historique d’une extrême virulence a été apporté. Il consistait à rappeler à la Turquie le soutien politique et militaire (vente d’armement) qu’elle avait apporté aux Français contre les Algériens.
Si Alger s’est, cette fois, limitée à des propos diplomatiquement corrects, la réaction traduit, cependant, un sentiment d’agacement face à une volonté manifeste de recourir à des sujets aussi sensibles pour atteindre des objectifs inavoués.
Beaucoup ont vu dans les propos d’Erdogan une manière de régler ses comptes avec le Président français, qui a manifesté une farouche hostilité à l’envoi de troupes turques en Libye. Il y a quatre jours, Emmanuel Macron a, de nouveau, accusé Erdogan de ne pas avoir «respecté la parole qu’il avait donnée durant le sommet de Berlin». Il a également révélé que la Turquie avait envoyé des bateaux transportant des mercenaires syriens en Libye.
A. C.
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