Le confinement sanitaire adopté par les pouvoirs publics pour freiner
la propagation de la pandémie de coronavirus a eu son effet positif sur
le fléau du gaspillage du pain.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Des 20 millions de baguettes de pain quotidiennement gaspillées par les ménages algériens, et dont une proportion non négligeable finit même dans les poubelles, on est passé à seulement 3,5 millions de baguettes achetées mais non consommées chaque jour durant les trois mois du confinement sanitaire.
C’est ce que soutient le président de la Fédération nationale des boulangers qui évalue, par ailleurs, le manque à gagner qu’induit ce gaspillage du pain au Trésor public à près de 350 millions de dollars annuellement. Cette baisse drastique, Youcef Kalafat, qui animait, hier dimanche, une conférence de presse au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), dont il est membre, l’a mise sur le compte de la fermeture, des semaines durant, des restaurants, des réfectoires au niveau des établissements et des cités universitaires et des divers établissements scolaires et ceux de la formation et de l’enseignement professionnels, «gros consommateurs» et «gros gaspilleurs» de pain.
L’intervenant fera également remarquer qu’en dépit de la récente hausse des prix des divers carburants contenue dans le projet de loi de finances complémentaire pour l’année en cours, le prix de la baguette de pain est resté «inchangé», non sans s’appesantir sur la lourdeur des charges des boulangers, notamment celles liées à l’acheminement de la farine dont il dément catégoriquement toute pénurie.
Plafonnée à 2 000 dinars le quintal, cette matière première est acheminée aux frais du boulanger, alors que cela doit se faire par les gérants des minoteries. Des charges plus conséquentes pour les artisans boulangers du Grand Sud qui acheminent la farine de très loin.
Mettant en relief les campagnes de sensibilisation pour faire la promotion des mesures barrières contre la propagation du Covid-19, le président de la Fédération nationale des boulangers regrettera le non-respect par les clients de ces mesures de prévention.
M. K.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Des 20 millions de baguettes de pain quotidiennement gaspillées par les ménages algériens, et dont une proportion non négligeable finit même dans les poubelles, on est passé à seulement 3,5 millions de baguettes achetées mais non consommées chaque jour durant les trois mois du confinement sanitaire.
C’est ce que soutient le président de la Fédération nationale des boulangers qui évalue, par ailleurs, le manque à gagner qu’induit ce gaspillage du pain au Trésor public à près de 350 millions de dollars annuellement. Cette baisse drastique, Youcef Kalafat, qui animait, hier dimanche, une conférence de presse au siège de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), dont il est membre, l’a mise sur le compte de la fermeture, des semaines durant, des restaurants, des réfectoires au niveau des établissements et des cités universitaires et des divers établissements scolaires et ceux de la formation et de l’enseignement professionnels, «gros consommateurs» et «gros gaspilleurs» de pain.
L’intervenant fera également remarquer qu’en dépit de la récente hausse des prix des divers carburants contenue dans le projet de loi de finances complémentaire pour l’année en cours, le prix de la baguette de pain est resté «inchangé», non sans s’appesantir sur la lourdeur des charges des boulangers, notamment celles liées à l’acheminement de la farine dont il dément catégoriquement toute pénurie.
Plafonnée à 2 000 dinars le quintal, cette matière première est acheminée aux frais du boulanger, alors que cela doit se faire par les gérants des minoteries. Des charges plus conséquentes pour les artisans boulangers du Grand Sud qui acheminent la farine de très loin.
Mettant en relief les campagnes de sensibilisation pour faire la promotion des mesures barrières contre la propagation du Covid-19, le président de la Fédération nationale des boulangers regrettera le non-respect par les clients de ces mesures de prévention.
M. K.
