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Séminaire sur les harragas Bedoui accuse les réseaux sociaux

Le ministre de l'Intérieur a nié toute existence de lien entre la situation socioéconomique du pays et la harga. Il s'est exprimé ainsi hier à l'ouverture d'une rencontre nationale officiellement destinée à rechercher les moyens d'endiguer le phénomène.
Bedoui a donc présenté l'origine du mal qui pousse les Algériens, la jeunesse en particulier, à tenter la traversée de la Méditerranée autrement que celle à laquelle l'opinion était habituée jusqu'à présent.
Selon lui, ce mal émane de milieux semant le désespoir et entretenant l'envie de départ «davantage liée à la recherche de gains rapides et d'élévation sociale». Ainsi, les réseaux sociaux et leur «impact certain» sur la jeunesse, mais aussi les «chants du désespoir» ont, selon lui, un rôle primordial dans cette situation.
Une raison pour laquelle, annonce Bedoui, des poursuites judiciaires ont été déclenchées contre les responsables de 51 pages Facebook qui font l'apologie de la harga, «incitant ainsi de manière directe au départ vers l'aventure». Quant aux auteurs de chants «porteurs du désespoir, ils ne réalisent pas l'impact de leurs paroles, des dégâts qu'elles occasionnent et des vies qui peuvent être perdues par conséquent».
Les conditions socioéconomiques du pays ne sont pas en cause dans cette situation, soutient encore le ministre de l'Intérieur, «compte tenu des opportunités existantes en matière de travail et d'investissements». Il a d'autre part révélé que le nombre de harragas disparus durant l'année 2018 est de 96 tandis que 119 corps ont été repêchés sur les côtes algériennes.
«Une majorité de ces harragas n'étaient toutefois pas partis d'Algérie, affirme-t-il, mais leurs corps ont été apportés par les courants (...) d'autres ont été sauvés, et des dizaines empêchés de tenter cette dangereuse aventure.»
Bedoui ajoute que l'acte de la harga est «planifié par des réseaux à la recherche de gains faciles, ajoutant que 344 personnes ont été déférées devant les tribunaux dans ce cadre. 24 ont été condamnées à la prison ferme.
La lutte contre ce mal passe par «la sensibilisation aux dangers qu'entraînent de telles aventures et son inutilité». Des ateliers mis en place durant ce séminaire sont chargés d'apporter d'autres propositions. Des chercheurs, sociologues et membres d'associations de la société civile ont été mis à contribution.
A. C.

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