L'appel à la grève générale de 4 jours, du 8 au 11 de
ce mois a été largement suivi par les
populations locales.
Les administrations également ont été paralysées par ce mouvement de grève. Aucune, pas une seule, n’a fonctionné au premier jour de cette mobilisation citoyenne. Le siège de la Wilaya, les 19 daïras et les 52 sièges des communes ont été complètement désertés par les fonctionnaires en ce dimanche 8 décembre. Vers 10h, des activistes du mouvement Hirak, qui ont appelé la veille, par voie de réseaux sociaux, pour une marche dans les rues de la capitale des Hammadites, ont réussi à drainer une immense foule de Tazmalt, d'Akbou, de Kherrata d'Adekkar et bien d’autres localités pour battre le pavé, malgré les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville dans la journée d'hier. Des slogans hostiles au pouvoir ont été scandés lors de cette manifestation. Les marcheurs, durant leur parcours, ont repris les mêmes slogans des marches des 42 vendredis de mobilisation, à savoir la libération de tous les détenus d'opinion et porteurs du drapeau amazigh, l'annulation du processus électoral du jeudi 12 décembre et le départ de toutes les figures de l'ancien régime sous le règne de Bouteflika.
Kamel Gaci
Les administrations également ont été paralysées par ce mouvement de grève. Aucune, pas une seule, n’a fonctionné au premier jour de cette mobilisation citoyenne. Le siège de la Wilaya, les 19 daïras et les 52 sièges des communes ont été complètement désertés par les fonctionnaires en ce dimanche 8 décembre. Vers 10h, des activistes du mouvement Hirak, qui ont appelé la veille, par voie de réseaux sociaux, pour une marche dans les rues de la capitale des Hammadites, ont réussi à drainer une immense foule de Tazmalt, d'Akbou, de Kherrata d'Adekkar et bien d’autres localités pour battre le pavé, malgré les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville dans la journée d'hier. Des slogans hostiles au pouvoir ont été scandés lors de cette manifestation. Les marcheurs, durant leur parcours, ont repris les mêmes slogans des marches des 42 vendredis de mobilisation, à savoir la libération de tous les détenus d'opinion et porteurs du drapeau amazigh, l'annulation du processus électoral du jeudi 12 décembre et le départ de toutes les figures de l'ancien régime sous le règne de Bouteflika.
Kamel Gaci
