Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, quoi a prononcé, ce mardi, un discours au nom du groupe +A3 sur la situation en Libye, a indiqué que le groupe « avait averti, il y a deux mois, de la fragilité de la situation en Libye, qui ne cesse de se détériorer », affirmant que « la Libye a connu des années de paralysie politique, un problème qui demeure non résolu dans le pays »
« Nous nous réunissons aujourd’hui dans un contexte marqué par des développements inquiétants à Tripoli, suite à la reprise des affrontements armés. Ces affrontements ont engendré des risques et souligné la nécessité urgente de parvenir à une solution pacifique par le dialogue », a encore déclaré Bendjama, qui rappelle que le groupe avait appelé « à mettre fin à toute activité armée en dehors des cadres légaux ».
« Nous saluons les mesures prises par le Conseil présidentiel libyen pour désamorcer l’escalade et apaiser les tensions et nous saluons également la mise en place d’un comité de trêve et l’imposition d’une interdiction des mouvements armés à Tripoli », a ajouté Bendjama.
