La Journée nationale du tourisme, coïncidant avec le 25 juin de chaque année, est passée, encore une fois, inaperçue. Depuis bon nombre d’années, la célébration de cet événement est synonyme d’effet d’annonce et de mise en valeur des potentialités naturelles existantes.
Ahmed Kessi - Alger - (Le Soir) - Le ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial, Mohamed Ali Boughazi, a réitéré à l’occasion sur les ondes de la Radio nationale, que le secteur du tourisme «a de beaux jours devant lui, et ce, malgré le déficit criant en structures d’accueil», faisant part de pas moins de 800 projets en cours de réalisation et de 2 600 autres approuvés par le gouvernement.
Le ministre a souligné, par la même occasion, la nécessité de «gagner les paris du secteur, malgré les difficultés multiples, notamment par l’ouverture à l'investissement dans le secteur».
Cette année, la célébration de la Journée nationale du tourisme qui a lieu sous la thématique « Tourisme intérieur... Le défi d'aujourd'hui et le pari de demain», Ali Boughazi a souligné la place prépondérante qu’a le tourisme intérieur, qui, précise-t-il, représente «75% du tourisme dans tous les pays du monde car, a-t-il expliqué, il empêche la sortie des devises fortes et permet une contribution à l'économie nationale».
Le défi du secteur, note l’invité de la Radio nationale, est «celui de la promotion qu’il faudra relever par une opération de marketing et de promotion soigneusement étudiée, à travers des instruments qualifiés», aspect auquel, assure-t-il, est accordée une grande importance à plusieurs niveaux.
Le premier concerne l'activation des outils existants, comme l'Office national du tourisme et certaines institutions affiliées ; ensuite coordonner les efforts de tout un chacun pour proposer des offres et des services et les promouvoir.
Et l'aspect des prestations services au niveau des hôtels et des espaces de loisirs et de détente qu’il faudra améliorer pour que ces derniers soient plus attractifs.
«La deuxième question a trait à l’inter-sectorialité», enchaîne le ministre : la coordination avec tous les secteurs et recenser les points auxquels ils peuvent apporter un plus localement.
Les promouvoir et définir un cadre pratique pour contrôler les itinéraires touristiques.
La diversification de l’offre comme alternative
Boughazi a indiqué enfin qu'une délégation étrangère s'était rendue dans le Sahara algérien afin d'envisager la mise en place d'un investissement touristique dans la région du Sud, après l’abandon de la règle 51/49, en dehors des secteurs stratégiques. «Les étrangers son très surpris par le potentiel touristique de notre pays», a déclaré Boughazi qui, dans le même sillage, a fait part d’une rencontre avec son homologue de l’Arabie Saoudite, qui aurait affiché la volonté de son pays d’investir en Algérie.
A. K.
