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2 MORTS ET DES DIZAINES DE CAS CONFIRMÉS Choléra : la psychose s’installe

Le nombre de cas de choléra a augmenté. Selon un bilan du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, arrêté vendredi et rendu public hier, le nombre de cas de choléra confirmé est passé à 46 parmi les 139 cas hospitalisés depuis le 7 août dernier. Deux décès ont été également enregistrés suite à cette maladie. L’origine de l’épidémie n’est toujours pas identifiée. Sauf dans la wilaya de Tipasa, où l’épidémie est due à une source d’eau contaminée, selon le ministère de la Santé.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué rendu public hier, le ministère de la Santé, qui a donné un état des lieux de l’épidémie de choléra, a indiqué que parmi les cas confirmés, 3 cas ont été enregistrés à Bouira, 25 cas à Blida, 18 cas à Tipasa, 22 cas à Alger, 1 cas à Médéa et 1 cas à Aïn Defla.
Le département de Mokhtar Hasbellaoui a souligné que deux décès ont été enregistrés au niveau de la wilaya de Blida. La même source précise également que tous les malades sont pris en charge au niveau de l’EHS El-Kettar et l’EPH de Boufarik. 39 malades, ajoute-t-on, ont pu quitter les structures hospitalières et les cas restant hospitalisés «évoluent favorablement».
Le ministère de la Santé a indiqué que le contrôle bactériologique de l’eau de source de Hamr-el-Aïn (Sidi-el-Kebir) de la wilaya de Tipasa a révélé la présence du vibrion cholérique. De ce fait, cette source a été condamnée et interdite à la consommation.
Le ministère de la Santé rappelle, par ailleurs, que les principales mesures pour arrêter et endiguer la propagation de la maladie sont le lavage soigneux des mains avec du savon et de l’eau propre répété très souvent dans la journée, particulièrement avant un contact avec un aliment, avant chaque repas et après utilisation des toilettes, du lavage des légumes et des fruits avant leur consommation, de l’ébullition et de la javellisation de l’eau de stockage avant son utilisation, et de ne pas s’approvisionner au niveau des points d’eau non traités et non contrôlés (sources, puits…). En cas d’apparition de diarrhée et de vomissements, recommande le ministère de la Santé, il est impératif de se présenter dans une structure de santé la plus proche, de se réhydrater en prenant suffisamment d’eau et de sels de réhydratation orale (SRO) et d’apporter une attention particulière aux enfants et aux sujets âgés.
Le département de la santé, qui a donné ce point de situation, n’a toujours pas rendu publique l’origine de cette épidémie dans les autres wilayas. La seule piste retenue jusqu'à présent c’est celle d’origine alimentaire. Le manque d’informations précises et en temps réel enflamme la psychose chez les citoyens et laisse place à la rumeur. De son côté, le Syndicat national des praticiens de santé publique s’interroge pourquoi c’est à l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) de faire les examens d’analyses des prélèvements d’urines des cas suspectés pour détecter l’agent pathogène vibrion cholérique.
Le président de ce syndicat précise que les services d’El-Kettar et de Boufarik sont des services spécialisés en infectiologie. Selon le docteur Merabet, ces examens ne sont pas sophistiqués ni compliqués pour que l’IPA s’en charge. L’incompréhension sur la gestion de cette épidémie semble régner aussi bien chez les citoyens que chez les professionnels de la santé !
S. A.

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